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B)La grossesse, un moyen de dopage.
Effectivement, le dopage soulève des problèmes éthiques, comme « le fair-play », par exemple. Cependant, le fait de se doper en utilisant la grossesse en soulève encore plus, principalement parce qu’on fait intervenir un autre être humain (si on peut appeler ainsi le futur bébé).
Premièrement, le dopage par grossesse soulève un des plus grands débats philosophiques de notre ère, le débat pour ou contre l’avortement. Malgré le fait que l’athlète avorte l’enfant avant qu’il puisse la gêner dans son sport (donc, alors que l’enfant est toujours au stade embryonnaire, et donc pas encore un fœtus), ceux qui sont d’un avis contre l’avortement pourraient faire valoir que l’on tue un être humain potentiel. Néanmoins, les soviets qui auraient autorisé ce genre de dopage auraient dû se focaliser sur le fait que ce dopage serait difficile à détecter plutôt qu’aux problèmes éthiques qu’il pourrait soulever. De plus, normalement, quand on demande un avortement, c’est normalement suite à un « accident » qui aurait lieu à une conception accidentelle ; mais ici, dans le dopage par grossesse, on conçoit un enfant en toute connaissance que l’on va ensuite le « tuer » (si on peut se permettre d’utiliser ce mot). Ceci est aussi quelque chose qui nous montre la dureté des soviets, car ils ont entre autre forcé des jeunes athlètes à concevoir un enfant, et ensuite l’avorter, tout en sachant que beaucoup de personnes considéraient cela comme étant un meurtre, surtout la population américaine qui était (encore plus autrefois que maintenant) très chrétienne et d’un avis identique à celui de l’Église, c’est-à-dire contre l’avortement.
Deuxièmement, cela doit aussi être quelque chose de très traumatisant pour la femme en question. Non seulement doit-elle perdre un enfant (quoiqu’elle ne l’ait pas connu), mais elle doit aussi cacher son chagrin, et entrer dans une compétition dans laquelle elle doit rencontrer beaucoup de gens et fournir des efforts physiques, alors que ce n’est pas forcément ce qu’elle voudrait faire, après un tel choc, si l’on peut utiliser ce terme de cette manière.