TPE Magazine Hors-série - Mars 2014 | Page 12

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3. Les problèmes éthiques soulevés par ce genre de dopage.

A) Dopage et éthique en général.

L’éthique est par définition la science de la morale et des mœurs. En effet, cette discipline philosophique qui s’intéresse aux valeurs de l’existence, sur les conditions d’une vie heureuse, sur la notion de « bien » ou encore aux questions de mœurs ou de morale a une forte influence dans notre vie de tous les jours notamment dans la recherche médicale et le sport.

Le sport étant une activité physique combinant, à diffèrent degrés, le jeu et la compétitivité est souvent considéré comme être aussi ancien que l’humanité. En effet, on retrouve des mentions historiques des Jeux Olympiques remontant jusqu’au VIIème avant Jésus-Christ.

Cependant, la consommation de substances dopantes est un phénomène qui se manifeste et qui à traverse toute l’histoire du sport. Effectivement, cette pratique était courante pendant les premiers Jeux Olympiques qui ont pris place durant l’Antiquité et la période romaine. Cette pratique continua à traverser les siècles de façon accepter jusqu’à la fin des années 60 où les premières mesures contre le dopage virent le jour.

Ce changement, dans l’histoire du sport a été la conséquence d’un nombre croissant d’événement lié aux dommages occasionnés par les substances dopantes chez les athlètes et dans le sport lui-même. La première mesure contre l’usage de drogues dopantes dans le sport a été présentée à 21 nations lors du Conseil d’Europe. Cela à entraine en 1963 en France la législation relative au dopage et en 1967 pour le Comité international olympique (CIO). Cette lutte contre le dopage toujours existante de nos jours est basée sur deux principes fondamentaux : la santé (en ce qui concerne les athlètes) et l’honnêteté (le « fair-play »).