police qui surveille la population ou encore la paranoÏa qui s'empare de chaque habitant prêt à
dénoncer son voisin à la moindre suspicion. La notoriété du groupe permet d'étendre le message
d'Orwell à un plus large public.
Note : le guitariste du groupe se nomme O'Brien
D’autres chansons s’inspirent de l’univers du roman, comme « Boot Stamping on a Human Face
Forever » du groupe californien Bad Religion. Le titre est directement tiré du roman. C’est une phrase
qu’O’Brien dit à Winston lorsqu’il l’interroge au Ministère de l’Amour. Cette phrase colle parfaitement
à l'essence du roman 1984 : « Si vous voulez une vision du futur, imaginez une botte écrasant un
visage humain – pour toujours. » O’Brien explique comment le Parti maintiendra le pouvoir par la
force sans se soucier des habitants d'Océania.
Le chanteur accentue les mots importants , on perçoit autant le désespoir que la détermination dans
ses paroles qui font référence à Julia et Winston qui réussissent le temps d'une nuit à s'évader du
monde. C'est finalement la colère qui s'empare du chanteur lors du refrain avec un ton plus fort et
des fins de phrases plus sèches. L’instrumental appuie encore une fois le message que veut faire
passer le groupe. Que ce soit par les riffs de guitares transcendants avant chaque couplet ou
l'explosion d'accords puissants sur le refrain, on ressent immédiatement la brutalité du monde qui
entoure les deux personnages de la chanson. Le tout est efficace car la musique se place sur un air
plutôt entrainant qui reste en tête.
La chanson reprend surtout la relation qu’a Winston avec Julia, on peut donc supposer que « him,
he » se réfère à Winston et « her, she » à Julia. Les paroles montrent qu’on ne peut pas vaincre le
Parti, on le retrouve au refrain : « you can’t win » et qu’il faut se résigner, qu’espére r serait
stupide : «don’t ever dare to hope »
Le premier couplet se réfère à une scène précise dans le roman, lorsque Julia se fait mal au bras : « It
only hurts when I laugh, she said » C’est aussi dans ce couplet que l’on apprend que les deux
personnages sont dans une pièce qu’ils croient sans télécrans, (dans le livre c'est une chambre louée
par M. Charington ) donc sans surveillance. « She made certain that the curtains were red » Durant
toute la chanson, les deux protagonistes sont dans cette pièce, et se parlent.
Le refrain reflète la résignation face à la lutte contre Big Brother mais aussi l'expression d'un souhait,
que le moment qu'ils vivent (bonheur) ne s'arrête jamais : « We can’t win and we’re stuck here
together / Yeah, I hope it will last forever » Ces paroles sont aussi des phrases tirées du livre, que Julia
dit à Winston. Ce refrain se base sur la répétition de « You can't win » (tu ne peux pas gagner), et par
sa simplicité parvient à très bien représenter le fait que l'on échappe pas à cette société et que toute
lutte est inutile.
« I know there’s nowhere to go / so I’ll just stay here, instead» Ces paroles de Winston se réfèrent au
fait qu’ils soient surveillés, espionnés partout, qu’il n’y a aucun endroit sûr à part cette pièce.
Le dernier couplet nous montre que Winston et Julia se comportent comme il faut pour ne pas
éveiller les soupçons sur leur relation interdite : « with good books and looks on their side / and
hearts bursting with national pride / They sang songs and went along for the ride » Ces paroles font