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Message diffusé à travers les médias De multiples médias ont repris l’histoire, les personnages ou l’univers de 1984. Ce roman a été une source d’inspiration majeure, dans plusieurs domaines, comme la musique ou le cinéma. Par exemple, la chanson « Karma Police » du groupe anglais Radiohead reprend des aspects de la société du roman. Le titre est explicite et fait référence à la dangereuse Police de la Pensée de 1984. Thom Yorke nous fait ressentir une grande tristesse ou du moins un profond mal-être grâce à sa voix douce mais légèrement éraillée qui semble marquée de multiples souffrances. A cette voix s'ajoutent des instruments appuient l'ambiance sombre du morceau. La guitare acoustique et le piano dominent et adoptent un style très épuré qui marche sur quelques accords efficaces. La basse et la batterie suivent de manière robotique. Le tout est joué sur un tempo plutôt lent. L'instrumental marque l'uniformité que l'on retrouve dans 1984. Les paroles sont également inspirées de 1984. Dans le premier couplet, un homme et une femme sont présentés et arrêtés pour leurs différences. L’homme utilise des mots que les autres personnes ne comprennent pas, il paraît donc plus éduqué qu’eux, et n’a pas la même culture ou la même façon de penser qu’eux : « He talks in maths » De plus, il est déshumanisé dans cette phrase : « He’s like a detuned radio » La femme est également jugée de façon négative, elle est dévalorisée et vue comme un monstre, on l’associe à un personnage ayant tristement marqué l’Histoire : « Her Hitler hairdo ». « We have crashed her party » montre que la police du Karma est impitoyable. Ces deux personnages sont pourchassés pour leurs différences, comme la Police de la Pensée du roman chasse les criminels par la pensée. Le refrain de la chanson est répétitif, voire robotique. Cela peut représenter le lavage de cerveau que la Police de la Pensée fait subir aux criminels par la pensée, notamment à Winston à la fin du roman. « This is what you get / When you mess with us » Cette phrase sonne comme une menace, émise par la Police de la Pensée, ici la Karma Police, à l’égard de l’homme et la femme mais aussi pour montrer l’exemple aux autres. Thom Yorke explique que tôt ou tard le karma rattrape tout le monde (comme la police de la pensée). Vers la fin de la chanson, le narrateur, qu’on peut supposer être l’homme ou la femme de la chanson, semble être en colère, car il est au bout du rouleau : « I’ve given all I can it’s not enough » Il a abandonné son individualité, sa manière de penser pour ne pas être discriminé , il a dénoncé cet homme et cette femme pour au final être un simple employé, un pion pour ses employeurs. (another brick in the wall quoi ...) La fin de la chanson peut être interprétée de la façon suivante : le narrateur s’est abandonné à cette société, il s’est rendu à l’évidence. On peut voir un léger soulagement avec le « phew » au début de la dernière phrase, le narrateur est soulagé de ne plus devoir lutter, il a rejoint la conformité. Il se rassure et se dit qu’il a fait le bon choix, qu’avant il était sur la mauvaise voie : « For a minute there, I lost myself ». On retrouve ici la fin du roman, avec Winston qui rentre dans la conformité et réagit comme la Police de la Pensée le voudrait, après avoir lutté, subit des tortures… On peut aussi voir que rentrer dans cette police du Karma ou dans la police de la pensée est un chemin de non-retour. Radiohead permet à travers cette chanson de se remémorer l'oeuvre d'Orwell. Le groupe arrive à retranscrire musicalement tout ce qu'évoque l'auteur dans 1984, que ce soit l'omniprésence de