C’est un succès que même
dans mes doux rêves,
je ne pouvais imaginer.
En attendant la saison 4, les trois premières
saisons sont disponibles sur Netflix.
SES ADRESSES MARSEILLAISES
Le casting de Dix pour cent de gauche à droite : Liliane Rovere (Arlette Azémar), Stéfi Celma (Sofia Leprince),
Grégory Montel (Gabriel Sarda), Camille Cottin (Andréa Martel), Nicolas Maury (Hervé André-Jesak), Laure Calamy (Noémie Leclerc),
Thibault de Montalembert (Mathias Barneville), Fanny Sydney (Camille Valentini) et Assaad Bouab (Hicham Janowski).
TM : Tu as eu la chance de jouer avec des stars, du
coup, avec cette formule d’un invité célèbre à chaque
épisode. Lesquelles t’ont le plus marqué ?
GM : Mon premier gros tournage, c’était avec Cécile
de France... gros, gros flip. C’était la première fois
que j’avais face à moi une vraie star... Et je savais que
j’allais jouer avec elle cinq jours, peut-être la tutoyer !
Ce moment arrive et je me rends compte que Cécile
de France est quelqu’un qui a mis le « star system »
à distance. Elle me met très vite à l’aise en se com-
portant tellement naturellement que tous mes a priori
sont battus en brèche. Involontairement, elle me
campe dans mon rôle, dans mon personnage d’agent
qui doit se situer entre deux mondes... Avec Monica
Bellucci, c’était très différent car elle est toujours en
représentation. Elle est l’opposé de Cécile mais on est
aussi sous le charme de cette sophistication. Monica
rit de sa propre image. C’est une femme très intelli-
gente et qui sait être tellement drôle...
Avec Monica Bellucci dans Dix pour cent
- L’Avant cour, au Vallon des Auffes,
pour les apéros aux oursins
- Le bar La Relève parce que c’est cool
- La Résidence du Vieux-Port pour y dormir
GM : Artistiquement, Stéfi Celma est douée en
tout, chant, comédie... Et humainement, c’est une
rencontre forte. Elle a déjà une vraie sagesse inté-
rieure, bien qu’elle soit très jeune, une bienveillance
absolue et une volonté farouche de réussir. On est très
proches. Avec Camille Cottin, c’est pareil, c’est ma
grande amie. On attend toujours avec beaucoup d’ar-
deur de jouer ensemble. On a très peu de scènes tous
les deux, alors quand c’est le moment, on se délecte...
La chance dans Dix pour cent, c’est d’avoir un sacré cas-
ting. Ils sont tous très forts, mais Laure Calamy me
sidère. Elle va devenir une star du cinéma français à
l’instar d’une Isabelle Huppert, j’en suis sûr.
TM : Tu as fait tes études entre Marseille et Aix, mais
tu es né à Digne-les-Bains, une ville dans laquelle tu as
tout fait pour que survive le cinéma de ton enfance...
Bientôt un remake de Cinema Paradiso ?
GM : Ah ! Giuseppe Tornatore... j’adorerais !
J’étais au lycée Lacordaire à Marseille... Trop mauvais
pour être gardé (rires). Une terminale à Digne, puis la
fac de droit à Marseille, puis à Aix. Je découvre L’OM
à fond, je suis au stade tout le temps. Après je monte à
Paris mais je ne suis pas en rupture avec mon monde.
J’aime trop mes parents. Je n’ai jamais voulu être un
artiste maudit. Le succès de Dix pour cent est arrivé
juste à temps ! Avant ça, j’avais déjà créé le festival
Au top, à Digne, dans ce fameux cinéma, justement
pour faire autre chose que l’acteur. Je suis aussi un
entrepreneur. Et j’ai besoin de garder un pied dans le
Sud. D’ailleurs, ma femme* aimerait beaucoup qu’on
s’installe à Marseille avec les petits l’an prochain...
MOI, MAMAN, MA MÈRE ET MOI
de Christophe Le Masne
rencontre
TM : Bientôt la saison 4, très attendue ! On est tous
accros. On sent naître une famille d’acteurs... Des
affinités en particulier ?
Février / Mars 2019 _TM n°53
*NDLR : Marine Danaux, comédienne et photographe, avec qui il a
eu deux petits garçons, Marius et Gary.
5
sortie le 13 février 2019
avec aussi Philippe Rebbot, Olivia Côte
et Lolita Chammah
FESTIVAL AU TOP à Digne-les-Bains
les 30 et 31 août 2019
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