ToutMa ToutMa n°53 - Février / Mars 2019 | Page 6

people VOS STARS ENTRETIEN _Céline BOUCHARD PHOTO _Pauline DARLEY Grégory MONTEL cent pour cent de réussite Dans la série Dix pour cent, déjà culte, il est Gabriel Sarda, l’agent craquant de l’agence ASK. Grégory Montel est devenu, en trois saisons, le chouchou absolu de la gente féminine. L’acteur a le vent en poupe et enchaîne les tournages depuis quelques temps déjà. Originaire d’un Sud qu’il ne saurait renier, Grégory a même créé un festival dont il prépare activement la 5 e édition. Rencontre avec un être chaleureux et talentueux... TM : Et puis il y a eu Les Chatouilles, en 2018. Un film qui a reçu de très bonnes critiques, primé au Festival améri- cain de Deauville notamment... et dans lequel tu as un beau second rôle. Quelques mots à ce sujet ? Grégory Montel : En fait, j’ai déjà tenu l’affiche dans L’Air de rien, avec Michel Delpech, en 2012... un de mes premiers films, mais j’avais le premier rôle. Moi, maman, ma mère et moi est le premier long métrage de Christophe Le Masne, bien qu’il ne soit pas tout jeune car c’est un pro du court-métrage à la base et il en a fait plein (rires). Dans ce film, mon personnage est extrêmement maladroit, plutôt immature. Il est le fils d’une famille compliquée qui se retrouve après le décès de la maman. Une famille un peu folle, un peu énervée. Lui a loupé l’enterrement mais il doit quand même revenir dans la maison familiale pour « ranger sa chambre », sorte d’image métaphorique de son bascule- ment dans la vie d’adulte. C’est une vraie comédie d’au- teur qui prend son temps, avec des personnages cernés en profondeur, interprétés par des acteurs incroyables comme Philippe Rebbot, que j’adore et qu’on a pu voir récemment dans L’Amour flou, qu’il a d’ailleurs écrit et réalisé... GM : J’étais extrêmement heureux de participer à ce film et d’avoir ce rôle solaire. Je considère que j’ai joué l’une des scènes dont je suis le plus fier dans ma vie de comédien, celle de la rupture, car elle est criante de vérité. J’ai été tellement bien dirigé, par Éric Métayer notamment, que je me suis dépassé. Du coup, mon per- sonnage, qui n’est présent qu’une vingtaine de minutes, devient hyper important. J’aime d’ailleurs beaucoup jouer les seconds rôles car les personnages sont plus forts, souvent plus fantasques. On peut se permettre plus de choses. Regarde, par exemple, dans Dix pour cent, ils sont énormes ! Février / Mars 2019 _TM n°53 TM : Justement, raconte-nous l’aventure Dix pour cent. Qui a pensé à toi pour interpréter Gabriel Sarda ? As-tu cru d’emblée au succès potentiel de cette série ? GM : Casting ! C’est toujours mieux d’être choisi sur un casting... surtout avec un réalisateur comme Cédric 4 Klapisch qui sait ce qu’il veut. Mon deuxième rendez- vous était en duo avec Camille Cottin, que je n’avais jamais rencontrée, et là j’ai senti une vraie connivence. Klapisch riait beaucoup, les deux autres réalisateurs aussi. Du coup, ils m’ont rappelé pour faire le casting des « Hervé », l’assistant de mon personnage dans la série. Là, j’ai compris que ça sentait bon. J’étais content évi- demment mais je ne savais pas du tout que la série allait avoir un tel succès ! Elle a été présentée au Festival de La Rochelle, qui est LE festival de la télévision... et là, stan- ding ovation ! Un truc de dingue, qui arrive rarement dans ce genre de festival (sourire heureux). C’est un succès que, même dans mes doux rêves, je ne pouvais imaginer. Avec Cécile de France dans Dix pour cent r ToutMa : Tu es à l’affiche du film Moi, maman, ma mère et moi dans lequel tu occupes le rôle principal. Ça fait quoi d’être désormais « en haut de l’affiche » ?  Même si sur celle-ci, concrètement, tu es tout en bas (rires)... Retrouvez tous nos reportages sur www.toutma.fr