Monastère de Spitakavor St. Astvatsatsin
Monastère de Spitakavor St. Astvatsatsin
(Panorama par “Histoires à 360 degrés”)
Le prince Eatchi Proshian a commandé la construction de ce monastère et son fils Amir Hassan II a fait achever le monastère en 1321, trois ans après la mort de son père. L’église est construite en pierre de felsite, une roche volcanique à grain fin dont la couleur va souvent du blanc au gris clair. Spitak se traduit par
“blanc” en arménien.
L’église en forme de dôme, avec un intérieur cruciforme et un extérieur carré, contient des modèles exemplaires de sculptures en relief que certains chercheurs attribuent à l’artiste, sculpteur et enlumineur du 13ème siècle, Momik,
le même artiste qui est l’auteur de plusieurs sculptures à Noravank. Un portrait de bas-relief du prince Eatchi et un autre qui illustre Amir Hassan au cours de la chasse, sont présentés, respectivement, à l’Hermitage de Saint-Pétersbourg et au musée d’histoire de l’Arménie.
Après la fermeture de l’université de Gladzor dans les années 1340, Spitakavor est devenu le centre culturel et éducatif de la région tout en abritant un centre de calligraphie qui a créé de nombreux manuscrits enluminés.
L’une des découvertes les plus surprenantes a été une inscription médiévale qui mentionne un arménien qui achète une parcelle de terrain d’un résident juif. Au Moyen Âge il était interdit aux juifs de posséder des biens. En plus du cimetière juif voisin à Eghéguis, l’inscription suggère que les juifs ont connu un niveau inhabituel de liberté sur le territoire arménien à cette époque.
Les attractions historiques
Un mélange des temps :
En 1987 les reliques de Garegin Nzhdeh, éminent homme d’État et militaire arménien de la première moitié du 20e siècle, ont été transférées à Spitakavor. Nzhdeh était membre de la Fédération révolutionnaire arménienne (Dachnaks) et un ardent défenseur des territoires arméniens pendant la première guerre des Balkans, la Première Guerre mondiale et même pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le monastère de Spitakavor St. Astvatsatsin
(Photo par Vladimir Grigoryan, l’ONG de développement humain AMAP)