Monastère d’Aratès
La légende locale veut que le nom de ce monastère vient des mots arméniens ari (venir) et tes (voir). Le complexe comprend plusieurs structures, y compris l’église de Saint-Sion (9ème- 10ème siècles), l’église de Saint- Astvatsin (milieu du 11ème siècle) et l’église de Saint-Karapet (début du 13ème siècle). Un gavit (un hall d’entrée) a été ajouté dans les années 1270 aux façades de Saint-Karapet et Saint-Astvatsatsin.
Durant les recherches archéologiques, nous avons découvert quelques fragments architecturaux d’une des fenêtres du gavit décoré de muqarnas, une forme de voûte qui appartient à l’architecture islamique et perse traditionnelle. Pendant des siècles, l’Arménie a été au carrefour de nombreux empires. Il n’est pas rare de voir des caractéristiques architecturales stylistiques empruntées aux empires et aux cultures voisins sur les églises en Arménie.
Les sources littéraires prétendent que de saintes reliques ont été conservées dans ce monastère. Les inscriptions trouvées sur le site témoignent également des victoires militaires des familles nobles Prochian et Orbélian. Le monastère a aussi fonctionné en tant que scriptorium qui a produit trois évangiles en 1303, en 1310 et en 1586. Des Khachkars dans le site et autour du site datant des 17e et 18e siècles donnent à penser qu’Aratès était un centre de culte depuis plusieurs siècles.
Les ruines du monastère d’Aratès
(Photo par Vladimir Grigoryan, ONG de développement humain AMAP)
Monastère d’Aratès
(Panorama par “Histoires à 360 degrés”)
Les attractions historiques