Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 2) | Page 58

Le récit d’une rencontre qui a lieu à San Francisco, en 1977, à l’occasion d’une exposition internationale, entre Alex Manoogian et Aleksan Guiragossian, vice-premier ministre d’Arménie, illustre parfaitement les limites de ce que pouvait envisager l’Union en termes d’assistance à l’Arménie durant toute la période de la guerre froide. Le fameux tunnel Arpa-Sévan, concédé à l’Arménie par Nikita Krouchtchev, était alors en construction et présenté comme le remède à tous les problèmes agricoles du pays. Le manque de technologie de pointe ralentissait toutefois les travaux. Aleksan Guiragossian, qui connaissait la réputation de générosité d’Alex Manoogian, lui a donc demandé s’il ne serait pas possible d’obtenir deux engins Caterpillar, d’un coût d’environ un million de dollars. Mais il n’a obtenu aucune réponse précise du mécène. Et pour cause, ces engins étaient sur la liste noire des matériels interdits d’exportation vers l’URSS par les autorités américaines1.

La marge de manœuvre de l’Union était en revanche beaucoup plus grande lorsqu’il s’agissait d’aider le Saint-Siège d’Etchmiadzin. ...

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Séisme politique en URSS et tremblement de terre : la redécouverte de l’Arménie sous la présidence de Louise Manoogian Simone

Louise Manoogian Simone, sixième présidente de l’Union (Arch. Bibl. Nubar/ Paris).

Louise Manoogian Simone, à Erevan, peu après le tremblement de terre du 7 décembre 1988, en compagnie de Mgr Karékin Sarkissian, futur catholicos, et d’une représentante de la Croix-Rouge italienne (Arch. de l’Union/New York).

Le renouveau des liens entre l’UGAB et l’Arménie après le séisme de Spitak en 1988 et l’indépendance de l’Arménie en 1991 (vidéo)

Sauveteurs en action après le tremblement de terre de Spitak (Arch. Photolur/Erevan).