Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 99

Durant l’année scolaire 1923, le nombre d’orphelins abrités dans l’établissement de Beyrouth s’élevait à cinq cent quatre-vingt-un. Chaque année, une cinquantaine d’orphelins parmi les plus âgés étaient envoyés à Alep pour y apprendre un métier dans l’orphelinat-école d’apprentissage Guiliguian de l’Union. Le Kélékian-Sissouan avait toutefois sa propre école d’apprentissage pour jeunes filles, qui s’y initiaient à la couture, à la broderie et au

tissage 26.

En 1926, après la fermeture des orphelinats de l’Union à Jérusalem, trois cent vingt-deux orphelins en provenance de cette ville furent accueillis au Kélékian-Sissouan. Un an plus tard, le Dr Amadian démissionna de son poste de directeur, et il fut temporairement remplacé par le Dr Melkonian.

Outre le Kélékian-Sissouan, il y avait au Liban d’autres orphelinats entièrement administrés par les Arméniens, comme celui du Vorpakhenam, à Jounié, qui abritait environ deux cent cinquante enfants. Fondé en 1920, lorsque le Vorpakhenam dut évacuer les orphelins de son établissement d’Aïntab, il continua à être dirigé par Gh. Ghbliguian. ...

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Les nouveaux orphelinats de l’Union au Liban, en Syrie, en Palestine et à Chypre

Orphelins du Kélékian-Sissouan de Beyrouth, le 24 novembre 1923, et localisation (par une croix) de la colline sur laquelle était bâti l’orphelinat de Beyrouth (Arch. Bibl. Nubar).

Orphelins de Césarée arrivant au Kélé­kian-Sissouan de Beyrouth. 1929 (Arch. Bibl. Nubar).

Orphelins du Kélékian-Sissouan de Beyrouth, le 24 novembre 1923, et localisation (par une croix) de la colline sur laquelle était bâti l’orphelinat de Beyrouth (Arch. Bibl. Nubar).