Des aides aux agriculteurs furent aussi massivement octroyées aux zones rurales de la région de Marach, où l’Union avait fondé plusieurs branches, suite au rapport rédigé par le P. Arsène Hovhannessian, qui avait visité, en septembre 1919, une quinzaine de villages partiellement repeuplés, mais totalement démunis d’instruments aratoires et de bêtes de somme. Ces villageois résumaient leurs besoins en ces termes : « Nous avons besoin de mulets, de bœufs, d’outillages agricoles. Offrez-les-nous, et, vous verrez, nous réussirons à vivre à la sueur de nos fronts »28. C’est dans cet esprit qu’à Findidjak, l’Union, en coopération avec les missions britannique et américaine, fournit aux villageois des mulets, en compensation de ceux qui leur avaient été volés lors de la déportation. Ces animaux leur étaient indispensables pour transporter les matériaux de construction et remettre de l’ordre dans leur région dévastée pendant la guerre29.
L’Union fonda aussi deux dispensaires-hôpitaux en Cilicie : l’un à Mersine et l’autre à Dörtyol, ...
Le retour de l’Union en Cilicie : espoir et désillusion
Visite du dispensaire de l’Union à Mersine, 22 juin 1919, par un officier français (Arch. B. Nubar/Paris).
Atelier de tissage de tapis de l’Union, à Adana. 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).
Unité de confection de chaussettes au refuge de l’Union, à Adana. 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).