Hadjin fut l’une des villes à laquelle l’Union apporta une attention particulière : via Tarsous, elle y transféra, en octobre 1919, les orphelins qu’elle entretenait jusqu’alors à Damas et réaménagea l’ancien orphelinat de la ville, construit au sein du monastère arménien Saint-Jacques, pour les accueillir. Bien qu’épargné d’une démolition complète par les Turcs, le monastère était considérablement endommagé et nécessita une rénovation complète dont l’Union se chargea. Outre son orphelinat, l’Union transféra à Hadjin, son dispensaire-hôpital de Damas, et l’installa dans l’école de filles des Américains, à Kerdét. Les deux établissements furent inaugurés en décembre 191919. Il était prévu que les branches de l’Union de Californie prendraient en charge les frais de fonctionnement de l’orphelinat. à la même époque, Mgr Bedros Saradjian, ancien prélat de Hadjin, rentra de déportation (de Damas) et y supervisa personnellement les activités de l’Union qui y comptait déjà cent soixante-quinze membres, en décembre 191920. ...
Le retour de l’Union en Cilicie : espoir et désillusion
Tavit Atamian, délégué de l’Union en Cilicie, avec six enfants retrouvés dans le désert syrien, en partance pour l’orphelinat de Dörtyol (Arch. B. Nubar/Paris).
Enfants de l’orphelinat de l’Union à Hadjin, avec son premier directeur, le pasteur Haroutiun Khtachadourian, secondé par Miss Cold (au centre), à l’occasion de la visite de M. Oughourlian (à droite de Miss Cold), délégué pédagogique. 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).
Vue générale de la ville de Hadjin. 1919 (coll. G. Chaliand/Paris).
Orphelinat de l’Union à Hadjin. 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).