Ces opérations de rapatriement étaient organisées par les forces alliées, britanniques et françaises, en coopération avec l’UNA locale. Depuis le début de 1919, Beyrouth était devenu un grand centre de transit pour des milliers d’Arméniens qui y venaient de Damas, de Jérusalem, du Hauran, de Tripoli, de Homs et de Hama. De grands camps avaient été dressés dans cette ville par les forces alliées, en coopération avec l’UNA de Beyrouth, pour y loger les déportés pendant quelques jours, avant qu’ils ne soient dirigés vers leur lieu de rapatriement57. La politique des alliés était alors de rapatrier au plus vite les rescapés arméniens, notamment en Cilicie. ...
Damas : regrouper et rapatrier les déportés dans leurs foyers
Le groupe de recherche dirigé par Lévon Yotnéghpérian (assis), secondé par de gauche à droite : Hovhannès Kavafian, Garabed Kavafian, Yessayi Kerechekian. Damas, le 1er juillet 1919 (Arch. B. Nubar/Paris).
Salle d’opération du dispensaire-hôpital de l’Union, à Damas en 1919 De gauche à droite : Dr Kapamadjian, Dr Kurkdjian, deux infirmières et Hmayag Papazian (Arch. B. Nubar/Paris).
Le Comité de gestion du foyer de réfugiés fondé par l’Union, à Damas en 1919. Assises de gauche à droire : L. Papazian, H. Papazian, Verkin Oughourlian, Mme Couss, Mme Guéndjian, Mlle Araktinji, Prapion Navabedian ; debout, premier rang, de gauche à droite : Dr Araktinji, lieutenant-colonel Couss, Mgr Saradjian, un autre officier britannique, Antranig Guéndjian ; debout, deuxième rang, de gauche à droite : Hmayag Papazian, Dr Kapamadjian, Hmayag Oughourlian, Dr Karnig Kurkdjian, Lévon Papazian (Arch. B. Nubar/Paris).