réorganisations des branches locales de l’Union et coordination des activités avec l’Union nationale arménienne
D’emblée, le siège central de l’Union estima que tout développement à grande échelle d’opérations d’assistance dans les lieux de déportation des Arméniens nécessitait la reconstitution des branches locales de l’organisation, notamment à Alep, Jérusalem, Beyrouth, Bagdad et Damas. C’est pourquoi, dès novembre 1918, le siège envoya des instructions aux anciens responsables des comités locaux de l’Union, leur recommandant de se regrouper et d’œuvrer à leur réorganisation.
La guerre et le génocide avaient toutefois bouleversé les communautés arméniennes de ces grandes villes : nombre de membres n’avaient pas survécu aux privations de ces années de guerre, tandis que des rescapés originaires d’Asie Mineure étaient établis dans ces centres urbains arabes. Les premiers comités reconstitués après guerre reflétaient donc ces bouleversements. Ainsi, le comité de Damas, reconstitué le 11 février 1919, était désormais composé de Mgr Bédros Saradjian (président d’honneur, ancien prélat de Hadjin), Mgr Krikor Bahabanian (président d’honneur, ancien prélat arménien catholique d’Ankara), Khatchadour Krikorian (ancien président de la branche de Damas), Hrant Sulahian (ancien président de la branche d’Aïntab), ...
L’action de l’Union au lendemain de la guerre en Syrie, Liban, Palestine et Irak
Cour de la caserne ottomane d’Alep, transformée en centre d’accueil pour les rescapés rentrés de leurs lieux de déportation. Alep, c. fin 1918 (Arch. B. Nubar/Paris).