Le Conseil d’administration a également enregistré l’arrivée d’un nouveau membre, qui figurait déjà parmi les principaux donateurs de l’Union, Dikran khan Kélékian. Au cours du même exercice, outre la vingtaine d’écoles primaires directement gérées par l’UGAB et les subventions aux diverses sociétés pédagogiques, ainsi qu’aux orphelinats nationaux, l’Union envisage la création de neuf autres établissements scolaires. Elle a aussi mis à disposition des sommes assez importantes pour l’achat de terres agricoles au profit des paysans dans les districts de Mouch et de Moufarghine (vilayet de Dyarbékir), ainsi que pour l’attribution de chèvres, de bœuf et de semences aux populations du Sassoun. Dans le domaine de la santé, elle a mis des fonds à la disposition de l’Hôpital national de Sivas et envoyé des médicaments en Cilicie. En matière d’assistance sociale, elle a enfin mis en place un système d’aide aux veuves et orphelines ciliciens. En cours d’année, l’Union a lancé la construction de l’école normale de Van, sous la surveillance du conseil local dirigé par Bédros Kapamadjian. L’Union envisage aussi de transformer le Collège Sanassarian d’Erzeroum en école supérieure qui dispenserait des cours pratiques d’agriculture et d’industrie. Le Conseil central a enfin décidé de la création d’une Bibliothèque centrale au siège de l’Union et du mensuel Mioutiun 37. Au cours de l’année 1911, le comité de Paris a été formé par Antranik Eknayan et R. Margossian, ainsi que trente-quatre autres nouveaux comités locaux, à Milan, Bucarest, Constanza, Varna, Baltchik, Cleveland, Lynn, Los Angeles, ...
L’Union dans sa mission : 1909-1912
élèves de l’école primaire de l’Union, à Féké, en 1912 (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/Paris).
Inauguration de l’école Bartévian d’Eydéyli (caza de Yozkat), le 12 août 1912, construite grâce à une subvention de l’Union (coll. Archives Bibl. Nubar de l’UGAB/ Paris).