ReMed 2019 Urgences ReMed Magazine Numéro 7-8 (6) | Page 7

I N T E RV I E W Bouali Mohamed Hassane & Benabila Nelly Dr. Messaouer et Dr. Bouchenne nous parlent d’urgences ! Le 21 Février 2019, nous avons eu l’honneur de rencontrer, dans le cadre d’une interview le Dr. BOUCHENNE et le Dr. MESSAOUER, médecins urgentistes exerçant aux pavillons des urgences générales du centre hospitalo-universitaire MUSTAPHA PACHA d’Alger. Toutes deux diplômées de la faculté de médecine d’Alger, elles obtiennent, après une expérience préalable de plus de 17 ans d’exercice aux services urgences, un certificat d’études spécialisées (CES) en médecine d’urgence en 2001. N ous entendons très peu parler de ce CES en mé- decine d’urgence. Pouvez-vous commencer par nous en dire un peu plus ? Dr. Messaouer : C’est une formation approfondie en urgentologie qui dure 2 ans. C’est le même principe que les certificats d’études spécialisés en allergologie, diabétologie, hématologie etc. Elle a été instaurée à l’échelle nationale en 2000. L’avènement de ce CES visait d’une part à parer au manque de réanimateurs uniquement dans les secteurs sanitaires et les polycliniques, les CHU n’étant pas initialement concernés, et d’autre part à améliorer la prise en charge des victimes, surtout celles des accidents de la voie publique (AVP) dont le chiffre est en constante augmentation. Malheureusement cette formation dédiée aux généralistes n’a pas été maintenue par la suite car on a préféré former l’assistance pré- hospitalière, en particulier les pompiers et le personnel du SAMU. Dr. Bouchenne : Il est important de dire aussi que nous avons pu prétendre à l’obtention de ce certificat car nous avions une longue expérience préalable dans les services d’urgence. D’autres médecins généralistes, travaillant dans les services de vaccination ou d’hygiène scolaire par exemple, n’ont pas été appelés à passer ce certificat. Il est à noter également que ce n’était pas gratuit et que nous payions nos formateurs. ReMed Magazine - Numéro 7/8 7