ReMed Magazine Savoir & Vivre
Et est-ce que vous considérez que votre morale a contribué dans votre réussite ?
Un dernier mot pour notre génération de jeunes futurs médecins ?
Vous avez choisi la Médecine parce qu’il y avait de la motivation, il y avait un but à atteindre,
c’est cela être un médecin.
Et je dis bien : vous pouvez faire un très bon cursus et une très bonne carrière de Médecine ici
en Algérie.
S’intéresser à son confort et son épanouissement est essentiel, mais il ne faut pas oublier ce
pourquoi on est là et comment on est arrivé là, c’est-à-dire ses dettes envers sa Société.
Dans ma thèse de spécialité en 1985 qui portait sur « L’apport de la Neurochirurgie dans le
traitement de la douleur chronique rebelle au traitement médical », j’avais dédicacé ma thèse
à mon père, ma mère, mon épouse, mes enfants et j’avais mis à la fin « à tous les malades qui
souffrent et pour qui je fais ce travail ».
Soyez donc et restez très humains et proches de vos patients, imaginez-les comme des membres
de votre famille et traitez-les ainsi. Les Algériens sont notre chair et notre sang.
Numéro 3
ReMed
I
Je pense que oui. Étant un fervent croyant, je me dis que par cette attitude on est récompensé,
on a connu la réussite et le bonheur. Car on aime le bien-être d’autrui comme pour nous-mêmes.
Je dis à la surveillante que le Service doit être géré de telle sorte que si l’un des membres du
personnel tombe malade et qu’il soit hospitalisé dans le Service, il en sortirait satisfait. Il ne
plierait pas ses bagages pour aller se soigner ailleurs ; il faut faire comme si c’était pour soi.
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