PixaRom Sep.2014 | Page 48

BOUILLON DE PIXELS Et c'est après ce pavé sur l'histoire que je vais enfin vous parler du gameplay ! Retour à Rapture oblige, certains éléments des deux premiers Bioshock ont été rajoutés... mais seulement pour le second épisode. En effet, le premier épisode ne sert qu'à montrer à quoi ressemblerait le gameplay d'Infinite dans les environnements du premier Bioshock mais aussi à quoi ressemblait Rapture avant de devenir délabrée. Au niveau des armes, on a droit à une espèce de rayon micro-onde qui désintègre tout et n'importe quoi et tellement efficace qu'elle est adéquate pour les débutants du FPS qui veulent passer en mode gros bill. Le challenge reste le même que dans Infinite c'est-à-dire des fusillades dynamiques où le système de bouclier, le grappe-ciel et les failles ouvertes par Elizabeth peuvent ruiner la difficulté. Et devinez qui on affronte à la fin ? Notre pote le big daddy ! Certains journalistes ont voulu faire l'intéressant en disant que c'était un spoiler mais quand on a droit à un DLC en hommage au premier Bioshock, il est forcé de retrouver l'emblème de la série. Et vu que l'on utilise le grappe-ciel pour glisser sur les rails, il devient totalement inoffensif ! Et c'est après ce duel effroyable que commence la seconde partie où l'on incarne Elizabeth, la première partie n'étant qu'un prologue dispensable qui ne mérite pas son prix de 15 euros. 48    PixaRom magazine Lourde migraine en perspective... Tout d'abord, pour des raisons scénaristiques, elle ne peut plus ouvrir des failles et doit se battre avec ce qu'elle peut trouver mais étant une femme qui n'a pas la même carrure que Booker, la discrétion sera plus essentielle que l'action. Ainsi, la deuxième partie se différencie de la première mais aussi de toute la franchise Bioshock en étant un jeu d'infiltration proche de la série Thief. L'arme de prédilection d'Elizabeth est une arbalète avec des flèches tranquillisantes, des bruyantes pour attirer l'attention d'un ennemi ailleurs et des gazeuses efficaces sur des groupes de splicers. L'arbalète reste l'arme la plus efficace puisqu'en plus de neutraliser un adversaire d'un seul coup, on peut récupérer les flèches plantées. Le grappe-ciel est lui aussi utilisable mais sans les muscles de Booker, il ne sert qu'à étourdir les ennemis sauf quand on les assomme par surprise en les prenant par derrière. Bob me souffle à l'oreille que c'est un procédé assez idiot. Il faudra aussi faire attention à où on marche selon le type de sol (plancher, morceaux de verre...) mais c'est dans cette situation que l'IA des ennemis est particulièrement primitive.