BOUILLON DE PIXELS
Sachant que marcher sur un tapis rend nos pas silencieux, on peut faire
le mariole derrière un ennemi tant qu'il ne nous voit pas (à la manière des
gardes d'Assassin's Creed) et cela va de même pour des bruits mineurs.
Le meilleur exemple est lorsqu'on se trouve derrière un groupe
d'ennemis. Même si le bruit du grappe-ciel qui fracasse une nuque ainsi
que le gémissement s'ensuivant peut s'entendre facilement à moins de 5
mètres de distance, les deux autres gus vont tout de même ignorer leur
camarade qui vient de s'effondrer.
Mais si on met de côté les splicers qui ont deux de tension, il y a aussi
un terrifiant Big daddy qu'on ne peut pas tuer.. alors qu'on a l'arsenal pour !
En réunissant la durée de
vie médiocre de la première
partie (1 ou 2 heures) et celle
de la seconde partie qui est
plus consistante (de 3 à 4 heures), on paie 30 euros pour 5
heures de jeux ce qui, comparé à des TPS ou même des
FPS vendus en occasion, est
une grosse arnaque sauf si on
utilise un season pass de 15
euros qui nous permet d'avoir
tous les DLC et d'économiser 35
euros. Mais le seul DLC qui ait
le mérite de coûter de l'argent
serait la seconde partie de
Tombeau Sous-marin puisqu'il
se démarque de ses prédécesseurs au niveau du gameplay
malgré quelques lacunes.
En tant que cadeau d'adieu
de la part d'Irrational Games,
c'est un ultime contenu
qui reste bon sans être un chant du
cygne remarquable.
À la place il faut juste faire l'appât pour amener des splicers au Big
Daddy qui les déchiquettera, alors qu'on aurait pu le faire à coups de fusil à
pompe et de plasmides.
D'ailleurs, les plasmides qu'utilisera Elizabeth seront plus axés sur la discrétion et la prévoyance (être invisible, voir à travers les murs, un bouclier
avalant les balles...) et les améliorations les rendront encore plus efficaces
puisqu'on pourra devenir invisible et silencieux en permanence. Les
phases de piratage des premiers Bioshock absentes d'Infinite réapparaissent sous la forme du crochetage de porte. Le but est d'éviter de presser
une serrure rouge qui actionne une alarme et de presser une serrure normale ou même une bleue pour ob tenir une flèche en plus de débloquer la
porte. Fort heureusement, le bouclier disparaît et laisse place aux trousses
de soin que l'on peut garder comme dans les premiers Bioshock.
Les bon points:
- Les bonus de Clash in the Clouds
- Le retour à Rapture de Tombeau Sous-marin
- L'aspect infiltration de la seconde partie
- Le retour de certains éléments des premiers
Bioshock
Les mauvais points:
- Le challenge de Clash in the Clouds que l'on doit
s'attribuer à soi-même
- La médiocrité de la première partie de Tombeau
Sous-marin
- Le scénario minable qui ridiculise la classe des
deux premiers Bioshock
- L'IA des splicers qui est douteuse.
- Le rapport qualité-prix (35 euros pour 5-6 heures
de jeu)
Nick Hrwitt
PixaRom magazine
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