TESTS
Écriture, car c’est le maître mot ici.
Les combats ne tiennent pas une place
prépondérante dans Live A Live même si, en
tant que J-RPG, vous devrez vous défaire de
moult ennemis plus ou moins féroces.
Chaque chapitre constituant à lui seul une
histoire totalement différente, on a donc tout
d’abord un registre des plus variés même si
parfois, on ne peut s’empêcher de tomber dans
des clichés par souci de facilité. Il est cependant
difficile de faire autrement quand une histoire
atteint rarement les deux heures de jeu. Je
pense d’ailleurs que Live A Live est l’un des RPG
les plus courts de l’histoire du jeu vidéo.
Subjectivement, il est très difficile de trouver quelqu’un vous disant avoir trouvé toutes
les histoires intéressantes à cause de la variété
de genre.
Le chapitre sur le western pourra sembler
un peu trop original pour certains et des plus
déstabilisant car il faudra compter sur les PNJ.
Oui, des PNJ qui servent, stupeur et tremblement ! Et avec souvent plus de trois lignes
de dialogues ! Alors là, c’est la débandade, le
joueur moyen se fera certainement prendre en
gang bang par le boss et tout son gang s’il ne
sait pas faire preuve d’ouverture d’esprit.
Je pourrai vous décrire ce que chaque
chapitre a à vous proposer, mais ce serait
vous spoiler le titre en entier et je viens de
vous spoiler un chapitre déjà, mais même si
la plupart des chapitres osent des
choses qu’aucun RPG ne penserait jamais faire,
il faut avouer que parfois, les idées sont un
peu moisies.
Le chapitre contemporain n’est qu’une
succession de combats de boss, le chapitre
science-fiction où on ne peut pas se défendre
contre les menaces et l’exaspérant chapitre
kung fu où on doit entraîner trois pinpins… par
des combats sans intérêts car on incarne celui
qui leur marave la gueule.
Aronaar et Jane, je vous vois faire les gros
yeux là, j’y peux rien moi, faut dire les choses
comme elles sont ah mais oh !
Cependant, malgré les mauvaises idées, on
en a d’excellentes. Comme le chapitre ninja où
l'on peut franchir tout le chapitre sans tuer personne (avec une belle récompense à la clef ), le
chapitre préhistoire où il n’y a aucun dialogue
et disposant d’un chouette système de crafting
et bien entendu, les chapitres finaux dont je
vous laisse la surprise.
Car narrativement ils valent vraiment le
coup même si on en revient à des combats aléatoires mortifiant où on peut pas avancer trois
mètres sans que dix bandits n’essayent de nous
prendre notre bourse.
De plus, narrativement, on a de sacré bons
moments d’émotion que je ne vous révélerai
aucunement, car tout se situe dans la surprise
de chaque événements. Mais il y a souvent des
petits moments de flottements après la baffe
que nous infligent les développeurs, qui nous
font poser la manette et prendre une pause
pour pouvoir la digérer avant de reprendre le
déroulement de l’histoire avec différents sentiments pour nous pousser à avancer.
Cela peut être la colère mais aussi la tristesse ou tout simplement la pitié et la volonté
d’aider les personnages.
Certains passages ont d’ailleurs un cachet
humoristique fort, notamment l’une des
quêtes secondaire où vous devez racketter un
gamin afin d’avoir une culotte ! Culotte qui
vous portez à la tête et qui booste vos stats à
fond ! Japon !
Et puisque le ton commence à virer à la
gaudriole, sachez que le chapitre entier de
la préhistoire adopte l’humour infantile avec