PIXAROMELETTE DU MOIS
Mais rassurez-vous, les « vrai » casus (donc
pas les gens qui s’attribuent eux-mêmes le titre
de PGM alors qu’ils n’ont aucune capacité) ne
sont pas le souci principal de cette communauté là, ceux là savent en général que pour
passer un bon moment sur LoL, mieux vaut
éviter le milieu hautement compétitif et
se restreindre aux parties contre les bots,
par exemple...
On peut aussi citer les Call of Duty.
Oui, je sais, on a déjà fait du trolling sur
Call of Duty, mais sachez que de vrais
bons joueurs jouent à ce jeu aussi... En
grande minorité, je vous l’accorde, mais
ils existent.
Et ils énervent d’ailleurs les casus,
ces petits joueurs non-expérimentés,
pensant qu’ils peuvent être bons
juste en jouant sur une console,
qui pensent que les gens prennent
pas leurs balles ou juste qui crient
au cheat quand un joueur les 360
no-scope.
Et sachez que si vous ne
savez pas ce que signifie ce
terme, même si vous l’avez déjà
employé, ça fait de vous un de
ces petits casu dont je parle.
Alors pourquoi les casus
se répandent-ils autant sur
les jeux qui ne sont pas casual ? Eh bien, c’est en partie
la faute aux développeurs
qui souhaitent simplement vendre leurs jeux,
et donc, deviennent plus
proches de leur communauté et écoutent leurs
plaintes, leurs chouinements, toussa toussa...
Le souci est qu’a
force de les écouter,
ils vont jusqu’à
rendre leurs jeux
tellement faciles/accessibles que n’importe qui
peut y aller, et on se retrouve donc avec n’importe
quoi comme communauté, allant de vrais joueurs à
des gamins qui ne savent absolument pas de quoi
il retourne mais qui, parce qu’ils ont simplement le
droit, l’ouvrent quand même et du coup, font baisser le niveau général.
Les développeurs et distributeurs sont donc
entre deux feux : donner aux aardcore gamers des
challenges à leur hauteur et également attirer assez
de casuals pour faire un bénéfice satisfaisant. Et,
avouons le, jusqu’à il y a peu (environ début 2014),
c’était assez pathétique du point de vue des hardcore gamers.
Certains ont réussi a prendre la tangente et à
séparer d’une certaine manière les Puristes des
Casuals (comme StarCraft II et League of Legends
par leurs systèmes de classements, par exemple),
mais d’autres jeux n’y parviennent toujours pas,
et certains nouveaux titres sont construits avec
les mêmes erreurs, assurant les ventes, mais malheureusement diminuant la longévité des titres en
question. Et c’est pour ça que nous avons GTA V, le
nouveau CoD, BF4 et WoW MoP.
La casualisation est-elle donc un véritable phénomène ou le réveil d’un esprit sectaire ? Les deux
mon capitaine : les devs ont sauté sur la vague de
gens néophytes au jeu vidéo qui veulent en peu de
temps devenir aussi bons que ceux qui sont sur le
train depuis longtemps, et les puristes deviennent
de plus en plus sectaires quand ils voient que ces «
hipsters » viennent baisser le niveau général.
Le seul moyen d'endiguer cela ? Les puristes ne
peuvent s'aider qu'eux-mêmes : ils doivent placer la
barre tellement haut que les casus abandonnent le
jeu.
De cette manière, les devs comprendront peutêtre enfin que s’ils veulent faire du profit, ils doivent
savoir à quelle communauté ils veulent plaire : aux
gens qui s'investissent dans un jeu et qui s'adaptent
au jeu, ou aux gens qui prennent un jeu, s'amusent
un peu avec et le laissent tomber comme une
patate chaude après quelque temps si le jeu ne
s'abaisse pas un minimum à leurs exigences.
Autant mettre un ou deux CLICHÉS, pour agrémenter cet article.
PixaRom magazine
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