PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 53

BOUILLON DE PIXELS passe 50% d’un jeu dans son menu. Trop chargés, parfois pas ergonomiques du tout. Nous au moins, on reste dans la logique de toujours garder un rythme conséquent. Enfin, si le tour par tour domine la scène japonaise, il ne faut pas croire que l’action est moins trépidante. Allez dire aux développeurs des Tales of que leurs jeux sont mous... CONCLUSION Lord : Le jeu de rôle veut bien dire ce que ça veut dire : vous jouez un rôle. Celui que vous voulez. Il a bien sur des restrictions d'univers, et le jeu vidéo est un média fermé, il ne peut donc pas allez aussi loin que l'imagination d'un joueur de JDR sur table. L'imagination ! Voilà le maître mot qu'il faut retenir. Le jeu ne doit pas être là pour vous mâcher le travail, il est là pour vous divertir... Et donc laisser libre court à votre façon d'aborder le plaisir de jeu. Et quoi de mieux que de ne jamais brider votre esprit ? Ces aventures sont des aventures dont VOUS êtes le héros. C'est à vous de savoir ce que vous ferez. Le RPG occidental permet ceci, minimisant la frustration que peut engendrer un jeu trop scripté. Ceux qui ne comprennent pas ça ne comprennent pas le jeu de rôle. Dagan : Sakuraba : un génie à l’oeuvre. L'ENVIRONNEMENT SONORE Vous voulez vous ennuyer ? Passer votre temps à jouer à des simulations de randonnées ? Alors oui, vous pouvez écouter l'autre dur de la feuille. Le jeu vidéo n'a aucun moyen actuel de réellement retranscrire vos sessions autour d'une table. C'est là que les japonais interviennent : en prenant uniquement les éléments de base du JDR, ils les ont adaptés pour vous faire vivre des émotions. Car c'est ça, le J-RPG : un formidable récipient à émotions. On n’est pas là simplement pour jouer, on est aussi là pour voir la vision d'un auteur, ce qu'il veut nous faire comprendre. On est bien plus dans le domaine artistique que ludique. Et ça, c'est un palier que les occidentaux ne veulent pas franchir, ou trop peu... LES 5 JEUX A FAIRE E