PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 43

BOUILLON DE PIXELS 1. Les jeux vidéo ont toujours été un truc de mecs C’est un fait indéniable : le jeu vidéo est un divertissement réservé uniquement au public masculin et cette règle existe depuis la création du jeu vidéo ! Par exemple, les premières consoles de salon avaient comme type de slogan Du plaisir pour toute la famille et nous savons tous que par famille, les publicitaires veulent dire tous les membres de la famille de sexe masculin, ça coule de source. Les membres de sexe féminin n’ont qu’à se défouler dans la cuisine, elles n’ont que ça à faire ! Ah ! Ce ne sera pas une meuf qui me dira que les jeux vidéo sont aussi ouverts au grand public que les jeux de carte même si on parle du même type de divertissement. 2. Le public féminin ne fait que rendre les jeux plus faciles ou moins bons Vous pensiez que c’était les très jeunes joueurs colériques qui ont forcés les grosses productions à rendre leurs FPS sans challenge et sans âme ? Eh bien non ! Ce sont les femmes ! Et les classiques comme Mario ? Vous pensiez que c’était le public casual qui a rendu les derniers jeux aussi faciles qu’une rédaction de CP ? Eh bien non ! C’est toujours ces maudites femmes ! Qu’on arrête de dénoncer un public approprié à tel problème vidéo-ludique quand ce sont facilement les femmes qui peuvent être fautives. Je me souviens de ma première réaction lors de l’annonce des fonctionnalités de la Xbox One : « Bon sang, la gente féminine a encore fait des siennes ! » 3. Les jeux visant le public féminin sont pourris Barbie par-ci, salon de maquillage par-là, il faut pas s’étonner qu’il y ait des mauvaises adaptations quand le média de base est déjà minable. Nous les mecs, on a le mérite d’avoir des adaptations de très bonne qualité avec Goldeneye 007 et la série Batman Arkham même si ces franchises ne visent pas exclusivement le public masculin. Et puis, ce n’est pas comme si le public féminin n’avait jamais voulu ces adaptations ridicules et que les studios de développement auraient pu économiser de l’argent en évitant des faire ces jeux inutiles. 4. Les héroïnes de jeux vidéo n’ont aucune originalité n’arrête pas de marmonner sur son passé. Princesse Peach et Zelda ? Des stupides demoiselles en détresse qui ne demandent qu’à être enlevé par n’importe quel méchant. Du côté héro, par contre, on a des vrais personnages charismatiques comme Max Payne ! Une pâle copie de Canardo en version humaine qui n’arrête pas de marmonner sur son passé. Ou alors Jonathan Drake ! Un faux Indiana Jones qui se permet de faire des génocides en Amérique du sud pour le bien d’un trésor secret. Et qu’on ne me parle pas d’April Ryan ou The Boss. Ces personnages ringards n’ont pas leur plac R&֒