PixaRom numéro 4 PixaRom numéro 4 Mars 2014 | Page 28

Tests - L’instinct : Privé du soutien de l’Agence (qui fournissait couverture satellite, informations et armement), 47 doit se débrouiller tout seul, un peu comme un jeune homme venant de se dresser contre son père dans les années 40. Sans le sou, avec des vêtements d’il y a 5 jours, couvert de saleté, il est surtout déchu de tout équipement (à part sa corde de piano). 47 évolue donc enfin à travers le Gameplay. Se devant de devenir plus fort pour éviter d’être traqué comme une proie, il se doit de devenir le chasseur et développe alors la possibilité en utilisant son instinct de percevoir où se trouve ses ennemis quel est leur trajectoire. Seulement, en faisant cela, il grillera sa jauge d’instinct. Si 47 peut utiliser son sixième sens même avec cette jauge vide, il lui faudra tout de même qu’elle soit remplit pour : - « Disparaître ». Terme utilisé par le jeu pour désigner le fait de se camoufler des gens de la même profession dont on est déguisé. Dans le Gameplay, ça provoque des animations un peu douteuses. Si par exemple rabattre son couvre-chef sur les yeux pour se dissimuler est plus que possible, je ne vois pas en quoi pencher la tête pour se gratter l’arrière du crâne provoque la même réaction que lorsqu’un assassin de chez Ubisoft s’assoit pépère entre deux pinpins avec son arbalète encore visible sur le dos. Néanmoins, c’est une technique utile car jamais on aura autant de PNJ dans des espaces aussi confiné que dans ce jeu. Notez cependant que cette technique ne vous permet pas d’entrer dans une zone où votre « profession » n’est pas admise. - Utiliser une super-technique qui vous permet de stopper le temps afin de marquer des cibles. Cela fait, une fois les cibles validé ou la jauge d’instinct vide, 47 tirera aussitôt sur toute les cibles sans qu’elles ne puissent réagir. C’est une technique quasi-divine et bourrine mais équilibrée, car vraiment utilisable que si la jauge est pleine. Elle se vide en effet très rapidement et généralement, après son utilisation, elle est vide. Un nouveau bond en avant pour la technique Vous avez dû vous en apercevoir lors des différen ts trailers ou même des screen de cette critique : niveau graphismes, c’est sublime. Surtout par rapport aux anciens épisodes. Les expressions sont très bien retranscrites, notamment lors des cinématiques, les effets de lumières sont éblouissant (oui Jane, je sais qu’elle était facile celle-là, arrête 28    PixaRom magazine de me fixer de cette façon). Les sons sont brutaux de réalisme (on entend distinctement le son de la balle qui pénètre et éclate la chair et les os par exemple). La musique est de nouveau plutôt anecdotique le plus souvent, mais nous installe agréablement dans l’ambiance contrairement à la musique de Hitman Contracts. Ici, tout est dans le sombre, pas dans le sens mystérieux contrairement aux autres volets, ou à la contemplation. Ici, on est dans des univers sales et corrompus et on nous le fait sentir avec les musiques pouvant gagner subitement en puissance lorsque 47 accomplit une action décisive (souvent un meurtre). La musique cependant n’éclipsera jamais la virtuosité de Hitman 2, mais reste agréable.