Tests
- L’instinct :
Privé du soutien de l’Agence (qui fournissait couverture satellite, informations et
armement), 47 doit se débrouiller tout seul, un peu comme un jeune homme venant de se
dresser contre son père dans les années 40. Sans le sou, avec des vêtements d’il y a 5 jours,
couvert de saleté, il est surtout déchu de tout équipement (à part sa corde de piano). 47
évolue donc enfin à travers le Gameplay. Se devant de devenir plus fort pour éviter d’être
traqué comme une proie, il se doit de devenir le chasseur et développe alors la possibilité
en utilisant son instinct de percevoir où se trouve ses ennemis quel est leur trajectoire.
Seulement, en faisant cela, il grillera sa jauge d’instinct. Si 47 peut utiliser son sixième
sens même avec cette jauge vide, il lui faudra tout de même qu’elle soit remplit pour :
- « Disparaître ».
Terme utilisé par le jeu pour désigner le fait de se camoufler des gens de la même
profession dont on est déguisé. Dans le Gameplay, ça provoque des animations un peu
douteuses. Si par exemple rabattre son couvre-chef sur les yeux pour se dissimuler est
plus que possible, je ne vois pas en quoi pencher la tête pour se gratter l’arrière du crâne
provoque la même réaction que lorsqu’un assassin de chez Ubisoft s’assoit pépère entre
deux pinpins avec son arbalète encore visible sur le dos. Néanmoins, c’est une technique
utile car jamais on aura autant de PNJ dans des espaces aussi confiné que dans ce jeu.
Notez cependant que cette technique ne vous permet pas d’entrer dans une zone où
votre « profession » n’est pas admise.
- Utiliser une super-technique qui vous permet de stopper le temps afin de marquer
des cibles. Cela fait, une fois les cibles validé ou la jauge d’instinct vide, 47 tirera aussitôt
sur toute les cibles sans qu’elles ne puissent réagir. C’est une technique quasi-divine et
bourrine mais équilibrée, car vraiment utilisable que si la jauge est pleine. Elle se vide en
effet très rapidement et généralement, après son utilisation, elle est vide.
Un nouveau bond
en avant pour
la technique
Vous avez dû vous en apercevoir lors
des différen ts trailers ou même des screen
de cette critique : niveau graphismes, c’est
sublime. Surtout par rapport aux anciens
épisodes. Les expressions sont très bien retranscrites, notamment lors des cinématiques,
les effets de lumières sont éblouissant (oui
Jane, je sais qu’elle était facile celle-là, arrête
28 PixaRom magazine
de me fixer de cette façon). Les sons sont brutaux de réalisme (on entend distinctement le
son de la balle qui pénètre et éclate la chair
et les
os par exemple).
La musique est de nouveau plutôt anecdotique le plus souvent, mais nous installe
agréablement dans l’ambiance contrairement à la musique de Hitman Contracts. Ici,
tout est dans le sombre, pas dans le sens
mystérieux contrairement aux autres volets,
ou à la contemplation. Ici, on est dans des
univers sales et corrompus et on nous le fait
sentir avec les musiques pouvant gagner
subitement en puissance lorsque 47 accomplit une action décisive (souvent un meurtre).
La musique cependant n’éclipsera jamais la
virtuosité de Hitman 2, mais reste agréable.