PixaRom numéro 1 octobre 2013 | Page 42

sens en développant de l’humour ou de la réflexion. Mais vient un moment où il atteint sa maturité et où la pression sociale fait son œuvre. Ici, ce sont les grosses boîtes comme Activision. Le jeu vidéo est alors comme nous, obligé de se ranger et de faire ce qu’on lui demande de faire, c’est-à-dire un maximum de profits. Alors oui, parfois, tu as certains marginaux, de véritables artistes, et ce sont eux que l’on adore. Mais la grande majorité est un peu comme moi, forcé de se mettre dans un système que l’on déteste juste pour pouvoir continuer à exister. Et c’est ici l’histoire de tous les arts qui existent, comme la musique ou le cinéma. Donc, oui, l’humour dans le jeu vidéo change, le jeu vidéo devient parfois chiant, mais à moins de s’organiser pour moduler la demande et en changer l’offre, on ne pourra jamais espérer réellement un retour de l’humour comme intérêt principal dans le jeu-vidéo. Il faut donc suivre son chemin et cueillir ce que des producteurs un peu marginaux nous servent de temps en temps et que l’on aime. Article félinement rédigé par Maiffa Inès 42