Quand le jeu vidéo devient adulte
Alors oui, certes, on n’a pas attendu les années 2000 pour voir le jeu vidéo devenir adulte. Des
jeux comme Harvester nous le montre fort bien (si vous êtes curieux, j’en parle avec Dagan sur
cette vidéo : http ://www.youtube.com/watch ?v=AJKGt6GXAaY&feature=c4overview&list=UUfPw6MjwBA0uujdfwi2lx9w).
Mais il y a les adultes cool et il y a les adultes chiants. Généralement, la seconde catégorie se
distingue par sa volonté omniprésente à essayer de se faire du fric autant que possible tout en
limitant les coûts.
Ainsi, même si des boîtes comme Infogrammes…
« Maiffa…
- Ah, Jane.
-T’es sûre là de vouloir en parler ? Grâce à certains tout le monde connaît la portée de leur travail.
C’est un peu comme tirer sur l’ambulance déjà sortie de la route.
-Certes ma bonne succube, mais laisse-moi finir, tu seras bien bonne. Et ramène moi un thé tient.
-…
-Ah oui pardon, tu n’es pas comme Bob ou Diego, j’avais oublié. Peux-tu s’il te plaît m’apporter
un thé ? »
Voilà, c’est exactement de quoi je veux parler. Ne pas prendre de risques, mais bien appliquer ce
qui a déjà fonctionné le plus souvent possible.
Reprenons Infogrammes. Tous ceux qui se sont tapé la plupart de ces jeux durant leur enfance
remarqueront un truc : la plupart d’entre eux se jouent de la même façon et ont à peu près le
même schéma de gameplay. Alors certes, on peut tirer un peu dans Spirou et dans Lucky Luke,
mais tous les personnages ont des chaussures en savon.
De plus, si on revient au thème qui nous intéresse, on constatera qu’Infogrammes, bien
qu’utilisant des licences de BD franco-belge pour jeune où l’humour tient une place importante,
on verra ici le degré zéro de l’humour. Alors certes, on a l’esprit BD avec des personnages un peu
cartoon, mais jamais à un moment on ne rigolera vraiment à cause d’une situation ou juste
lorsque l’on baffe un ennemi un peu fripon dans Astérix.
De même, alors que plus les jeux gagnaient en technologie, moins on voyait de trace d’humour
dans ceux-ci. Des auteurs comme David Cage n’aiment d’ailleurs pas trop l’humour, puisque
celui-ci est quasiment absent de presque chacune de ses œuvres (dont l’une des plus déprimantes
est au choix Farhenheit ou Heavy Rain).
Et que dire des éternelles redites de concept comme le jeu de foot par an et le jeu de guerre
annuel qui mine de rien, monopolisent une grande majorité de joueur.
Tenez, prenons ce jeune homme-là. Jane, peux-tu le chopper s’il te plait (elle a plus de bonnet que
nécessaire pour cela, c’est pour ça que je l’envoie, je suis une femme chat, je n’aime pas les efforts
inutiles).
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