du jeu. On met en effet en vente une aventure d’une brièveté affligeante et inutile de surcroît, car
la cutscene finale n’est de toute façon, pour la troisième fois consécutive, qu’un crochet pour une
énième suite.
Vu les « révélations » sur les monolithes et la fin du DLC, je reste profondément perplexe quant à
ce qui pourrait suivre, car l’espace semble définitivement mort. Mais nul doute que EA trouvera
un moyen de pressurer quelque chose d’artificiel pour continuer à se faire de l’argent sur une
licence qui renie partiellement ses racines.
En marge, je dois quand même saluer la performance du doubleur de Clarke, Pierre Teissier, qui
doublait Arthas auparavant, et ne se débrouille pas si mal.
Fun fact : le doubleur pour les épisodes précédents était celui d’Illidan.
Je recherche une jeune fille...
Code Bobuum, the Awakening
Bob venait de finir de dériver après un affrontement pas particulièrement excitant contre un
gros... Un truc pas net, en tout cas. Ça ne l’est jamais avec autant d’yeux aussi énormes. Très
franchement, si Isaac mourait dans les moments à venir, il pensait que ce serait une libération
pour lui. Tout ce qu’il espérait, c’est être transmuté avant, il n’était pas un mort-vivant comme le
Patron.
Il vit d’ailleurs apparaître ce dernier près de lui.
« Patron ! s’exclama Bob.
- Qu’est-ce que racontes, Isaac ? fit l’autre humain.
- T’occupes, Carver, je discute avec mes hallucinations monolithiques. Patron, qu’est-ce que vous
faites là ?
- Je viens vous sauver d’un grand péril, Bob, déclara la Liche avec componction. Un effroyable
DLC avec action pratiquement non-stop et un nouvel ennemi exaspérant, sur fond de visions
psychotiques. »
Bob fronça les sourcils.
« Ce ne serait pas un peu trop prévenant de votre part ?
- Bah ! Non-sens ! clama Aronaar. C’est moi qui gère les fonds. Par contre, je vois que vous êtes
épuisé. Je vous accorde un jour de repos, un seul. Je ne vous non-paye pas à rien faire. »
Le second hocha la tête, il retrouvait bien là le Patron. Il essaya de déceler dans les orbites une
étincelle d’ironie, en vain.
« J’ai le droit de choisir où ?
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