Paris et les Zola en herbe | Page 14

  14   Les quelques plantes déposées avec tant d’amour sur les balcons dominant la ruelle, pleuraient elles-aussi les morts de leur nation. Les fleurs sont tombées, l’air s’est rafraichi et les couleurs chaudes de l’automne ont tirés leur révérence laissant place aux rudes et sèches couleurs de l’hiver. Le petit bout de ciel n’a quant à lui pas changé. D’un bleu triomphant et puissant il nous regarde et nous épie depuis son trône inaccessible. Les nuages, plus timides accompagnent leur maitres partout où il va. Les fenêtre fermées, et les rideaux tirés, les habitant ne laissent aucune lumière pénétrer leur chez-eux. Il faudra pourtant se relever. Se montrer fort et solidaire. La rue reprendra ses activités et le monde s’occupera de nouveau. Plus déterminé, plus uni que jamais.