PALESTINE Mémoires de 1948 - Jérusalem 2018 | Page 33
Jérusalem,
1907
1. Les lecteurs intéressés par la vie à Jérusalem
au xix e siècle jusqu’au milieu du xx e consulte-
ront avec profit l’ouvrage collectif d’Angelos
Dalachanis, Vincent Lemire et al., Ordinary
Jerusalem 1840-1940, Opening New Archives,
Revisiting a Global City, Brill Open E-Books
Online, 2018.
2. Sur le thème de la mémoire et de l’identité
des Palestiniens de Jordanie et de leur avenir en
Jordanie, voir Géraldine Chatelard, « Palesti-
niens de Jordanie », Jordanie, le royaume frontière,
Paris, Autrement, 2001.
3. Porte de Damas et porte d’Hérode.
4. Ce qu’on appelle maftoul en Palestine est la
graine de couscous d’Afrique du Nord. Le plat
complet s’appelle al-moughrabiyye, la « maghré-
bine ».
5. Vincent Lemire, La Soif de Jérusalem, essai
d’hydrohistoire (1840-1948), Paris, Éditions de
la Sorbonne, 2011.
6. Au sud de l’allée couverte du souk al-Qatta-
nîn (marché « des cotonniers »), les deux ham-
mams cités, bâtis par les mamlouks, remontent
à 1336. Au cours d’une campagne de construc-
tion, le gouverneur Saif al-Dîn Tankiz aménagea
tout le quartier avec une grande allée marchande
couverte, un khan ou caravansérail, et les deux
bains.
7. À Jérusalem, chacune des portes qui ouvrent
l’accès à la vieille ville porte trois noms diffé-
rents, un pour les juifs, un pour les chrétiens et
un pour les musulmans. Exception faite de la
porte al-Khalil, du nom de la ville que chrétiens
et juifs appellent Hébron et qu’ils nomment
porte de Jaffa.
8. Henry Laurens, La question de Palestine.
vol. iii , 1947-1967, L’Accomplissement des prophé-
ties, Paris, 2007, Fayard, p. 73. L’auteur explique
pourquoi ‘Abd al-Qadir al-Husseini décide de
reprendre le village, qu’il identifie au sort de Jé-
rusalem. Il est alors à Damas pour solliciter l’aide
de la Ligue arabe, qui, occupée par la situation
en Galilée, la lui refuse.
9. Voir Nadine Picaudou, « 1948 dans l’his-
toriographie arabe et palestinienne », Violence
de Masse et Résistance (MV&R) du 15 février
2010, Sciences Po, http://www.sciencespo.fr/
mass-violence-war-massacre-resistance/fr/docu-
ment/1948-dans-lhistoriographie-arabe-et-pa-
lestinienne
10. Ilan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Pa-
lestine, p.129, le confirme : « Les forces juives
considéraient tout village palestinien comme
une base militaire ennemie, la distinction entre
massacrer les habitants et les tuer “au combat”
était mince. Il suffit de savoir qu’il y avait trente
bébés parmi les morts de Deir Yassin… ».
11. Nathan Yalin-Mor, Israël, Israël, Histoire
du groupe Stern, 1940-1948, Paris, Presses de la
Renaissance, cité par Henry Laurens, L’Accom-
plissement des prophéties, p. 75, donne des détails
sur ces exactions.
12. L’orphelinat se trouve dans le quartier de
Sheikh Jarrah, en dehors de la vieille ville de Jé-
rusalem.
13. Porte des Lions.
14. En 1950, Israël vota la « loi sur la proprié-
té des absents », qui lui permit de récupérer les
biens et les terres des Palestiniens à qui Israël
interdit de retourner chez eux. Cette loi permit
à Israël de céder les propriétés de ces « absents »
forcés à des tiers.
Sohaila
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