ONSTAGE-ZINE 11 THE NEW ISSUE | Page 40

Ensuite, il y a des événements réguliers comme certains concerts ou photoshooting de Kid Colling, the Filthy Broke Billionaires, DFXX, Marc Welter›s Joint Bunch, etc., mais aussi de nouvelles collaborations. Donc avec le temps libre qu›il me reste au final, je le dédie à la venue de mes artistes internationaux favoris. On Stage: Aurais-tu un ou plusieurs exemples de photos particulièrement réussies ou ratées ? Lugdivine: Certains clichés me viennent à l›esprit: je reviens sans cesse sur Ben Harper, mais ce moment était fort : Ce cliché de Bernhoft aussi lors des premières secondes de concert en Pologne. On Stage: Dirais-tu qu›il y a un rapport entre le succès et la gestion de l›image, en gros les plus connus sont-ils les plus exigeants ? Lugdivine: Je suis d›avis qu›il ne s›agit pas forcément d›une question de notoriété. Du moins, les amis et musiciens que je suis ont leurs exigences, tout comme chaque artiste d›ailleurs doit/ peut avoir envers lui-même en vue d›atteindre ses objectifs, non ? Après, si l›on parle d›exigence dans le sens «caprice de star», oui certainement, il peut y avoir un rapport. On Stage: Beaucoup de groupes interdisent les prises de vues après les trois premiers morceaux, n›est ce pas un peu handicapant et paradoxal alors que les moments les plus fous et les plus propices aux photos arrivent plutôt en fin de concert en général ? Lugdivine: Il est vrai que la température monte en général crescendo, mais c›est aussi là quelque part tout le challenge du photographe que de capter les bons shots ! Regardez les clichés de Claude Piscitelli, c›est incroyable les moments, les visages et émotions captés durant ces trois premières chansons justement, c›est tout un art ! Et j›adore de plus en plus cette double montée d›adrénaline : le plaisir de voir les artistes faire leur show et celui d›être là, derrière ma caméra, pour quelque minutes seulement. On Stage: Y a-t-il encore des musiciens que tu rêves de photographier et qui sont-ils ? Un exemple de cliché que je considère comme raté : Amadou et Mariam. Il manque l›émotion du moment sur la photo. La qualité n›est pas mauvaise mais le ressenti que j›en garde est inachevé..(Photo à droite) Lugdivine: Oui, bien sûr. Tant au niveau local et de la GrandeRégion qu›à l›international. Mon top 4 en tant que « an» serait: Tracy Chapman, Paolo Nutini, Seun Kuti et Skunk Anansie. On Stage: Que conseillerais-tu à ceux qui souhaitent faire comme toi ? Lugdivine: La scène locale est très riche. La musique est partout si on tend l›oreille et qu›on s›informe. Il faut simplement ne pas hésiter à bouger et à tester son matériel : le meilleur entrainement est évidemment la pratique en live. J›ai appris en autodidacte et me suis faite ma propre expérience. Passer des heures à regarder des vidéos en ligne est une chose, mais passer à l›action en est une autre et c›est payant, même s›il peut y avoir des ratés et donc, un peu de frustration par moment. Mais cela permet de s›améliorer. On Stage: Pour toi quelle est la différence entre un bon et un mauvais photographe de concert ? Lugdivine: La différence entre un bon et un mauvais photographe, en partant du principe que chacun maîtrise son appareil et son matériel, serait que le bon est capable de transmettre les émotions, les messages des artistes au travers de ses photos, et que l›on ait l›impression d›y être ou de ressentir l›expression du moment. On Stage: Et pour conclure, tu souhaites te cantonner à la photographie ? Ou souhaiteraistu aussi réaliser des clips pour les artistes ? Lugdi