Ensuite, il y a des événements
réguliers
comme
certains
concerts ou photoshooting de
Kid Colling, the Filthy Broke
Billionaires, DFXX, Marc Welter›s
Joint Bunch, etc., mais aussi de
nouvelles collaborations. Donc
avec le temps libre qu›il me reste
au final, je le dédie à la venue
de mes artistes internationaux
favoris.
On Stage: Aurais-tu un ou
plusieurs exemples de photos
particulièrement réussies ou
ratées ?
Lugdivine: Certains clichés me
viennent à l›esprit: je reviens
sans cesse sur Ben Harper, mais
ce moment était fort :
Ce cliché de Bernhoft aussi
lors des premières secondes de
concert en Pologne.
On Stage: Dirais-tu qu›il y a un
rapport entre le succès et la
gestion de l›image, en gros les
plus connus sont-ils les plus
exigeants ?
Lugdivine: Je suis d›avis qu›il
ne s›agit pas forcément d›une
question de notoriété. Du moins,
les amis et musiciens que je suis
ont leurs exigences, tout comme
chaque artiste d›ailleurs doit/
peut avoir envers lui-même en
vue d›atteindre ses objectifs, non
? Après, si l›on parle d›exigence
dans le sens «caprice de star», oui
certainement, il peut y avoir un
rapport.
On Stage: Beaucoup de groupes
interdisent
les
prises
de
vues après les trois premiers
morceaux, n›est ce pas un peu
handicapant et paradoxal alors
que les moments les plus fous
et les plus propices aux photos
arrivent plutôt en fin de concert
en général ?
Lugdivine: Il est vrai que la
température monte en général
crescendo, mais c›est aussi là
quelque part tout le challenge du
photographe que de capter les
bons shots ! Regardez les clichés de
Claude Piscitelli, c›est incroyable
les moments, les visages et
émotions captés durant ces trois
premières chansons justement,
c›est tout un art ! Et j›adore de
plus en plus cette double montée
d›adrénaline : le plaisir de voir les
artistes faire leur show et celui
d›être là, derrière ma caméra,
pour quelque minutes seulement.
On Stage: Y a-t-il encore des
musiciens que tu rêves de
photographier et qui sont-ils ?
Un exemple de cliché que je
considère comme raté : Amadou
et Mariam. Il manque lݎmotion
du moment sur la photo. La
qualité n›est pas mauvaise mais
le ressenti que j›en garde est
inachevé..(Photo à droite)
Lugdivine: Oui, bien sûr. Tant
au niveau local et de la GrandeRégion qu›à l›international. Mon
top 4 en tant que « an» serait:
Tracy Chapman, Paolo Nutini,
Seun Kuti et Skunk Anansie.
On Stage: Que conseillerais-tu
à ceux qui souhaitent faire
comme toi ?
Lugdivine: La scène locale est très
riche. La musique est partout si
on tend l›oreille et qu›on s›informe.
Il faut simplement ne pas hésiter
à bouger et à tester son matériel
: le meilleur entrainement est
évidemment la pratique en live.
J›ai appris en autodidacte et me
suis faite ma propre expérience.
Passer des heures à regarder des
vidéos en ligne est une chose,
mais passer à l›action en est une
autre et c›est payant, même s›il
peut y avoir des ratés et donc, un
peu de frustration par moment.
Mais cela permet de s›améliorer.
On Stage: Pour toi quelle est
la différence entre un bon et
un mauvais photographe de
concert ?
Lugdivine: La différence entre un
bon et un mauvais photographe,
en partant du principe que
chacun maîtrise son appareil
et son matériel, serait que le
bon est capable de transmettre
les émotions, les messages des
artistes au travers de ses photos,
et que l›on ait l›impression d›y
être ou de ressentir l›expression
du moment.
On Stage: Et pour conclure,
tu souhaites te cantonner à la
photographie ? Ou souhaiteraistu aussi réaliser des clips pour
les artistes ?
Lugdi