Oil&Gas Buisiness issue volume 8 | Page 23

dossier du mois

Le Premier ministre , Abdelmalek Sellal , et le président du CNES , Mohamed-Seghir Babès .
lyser les difficultés de fonctionnement de l ’ économie nationale , au « potentiel réel mais peu organisé et institutionnellement relativement faible » et de dégager des voies , politiques et autres stratégies de sortie de crise sinon de mise en œuvre de nouvelles réformes et des politiques plus pragmatiques . Il suggère entre autres des politiques moins enfermées dans des carcans idéologiques , l ’ encouragement des initiatives stimulantes des acteurs économiques algériens , publics et privés , la simplification de la structure économique ( liberté d ’ action économique , décentralisation , encadrement grâce à la connaissance , au savoir , au savoir-faire et à une bonne gouvernance , encourager la recherche-développement , renforcer la relation université-entreprise …) et la consolidation de l ’ infrastructure institutionnelle . Les experts invités du CNES seront
Les observateurs disent attendre avant tout la publication , le plus rapidement possible , d ’ abord des contributions écrites et interventions ( débats ) du collège des experts et des officiels , donc des actes de cette table-ronde mais surtout leurs recommandations sous une forme ou une autre de « Manifeste pour l ’ émergence de l ’ Algérie ».
donc unanimes à partager l ’ avis du Professeur Hafsi pour soutenir que la crise de l ’ économie algérienne n ’ est pas seulement conjoncturelle , c ’ est-à-dire due au choc pétrolier qui a enregistré une baisse drastique de ses recettes pétrolières mais plus profonde , plus grave , plus menaçante pour l ’ avenir du pays si l ’ on ne construit pas rapidement « un nouveau modèle économique ». « La chute récente du cours du baril de pétrole et la dégradation continue des termes de l ’ échange rappellent avec force l ’ urgence de la nécessaire transformation structurelle de l ’ économie algérienne », soutient alors Nadia Chettab , Professeur d ’ économie à l ’ Université de Annaba , qui cite entre autres causes de cette stagnation ou dégradation du développement économique et social du pays : des réformes économiques inconsistantes , le manque de vision stratégique à long terme , l ’ inexistence d ’ un système d ’ innovation structurant , les lourdeurs bureaucratiques , l ’ absence de continuité dans l ’ action , un cadre institutionnel complexe et des politiques publiques souvent incohérentes .
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OIL & GAS business / NUMÉRO 08 / octobre 2015 / 23