Oil&Gas Buisiness issue volume 22 | Page 7

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Les expéditions de GNL vers Engie devraient se renforcer , selon Sonatrach .
Questionné également par la presse sur un éventuel « essoufflement » des réserves gazières du pays durant les dernières années en raison de l ’ augmentation de la production , M . Mazouzi a assuré que le déclin constaté en terme de production ne s ’ est pas fait au détriment des réserves du pays mais a été généré par une série d ’ actions d ’ optimisation . Il a assuré que les réserves gazières de l ’ Algérie étaient « énormes » et « très importantes » et que le pays « restera un producteur et un fournisseur gazier à court , moyen et long termes ». « Nos gisements sont exploités de manière très rigoureuse , d ’ ailleurs nous avons des taux d ’ extraction parmi les plus faibles au monde car nous travaillons d ’ abord pour la préservation des gisements avant de penser aux augmentations de nos capacités de production ». Selon le P-DG , les réserves de gaz suffiront pour une production de plus d ’ un siècle alors que celles de pétrole ne s ’ épuiseront pas avant 2050 ou 2060 . Parler de « surexploitation » des réserves relève
Aucune partie , à part Sonatrach et l ’ Etat algérien , n ’ a le droit ni la possibilité d ’ accéder aux informations liées aux réserves minières . raison de la hausse de la consommation , suite notamment à la persistance des mauvaises conditions climatiques en France . La partie française a sollicité Sonatrach pour l ’ approvisionner en quantités supplémentaires de gaz , mais Sonatrach « est dans son droit de décliner cette demande en raison de ses engagements avec d ’ autres clients », avait-t-elle ajouté . Le recours d ’ Engie à Sonatrach pour augmenter ses livraisons gazières s ’ explique par le retour à la hausse des prix de gaz sur le marché spot puisqu ’ il est indexé sur les cours du pétrole brut , avait précisé la même source , rappelant que la compagnie algérienne avait subi des pressions de la part des sociétés françaises et européennes pour réviser les prix contractuels de gaz dans le sillage de la chute des prix du pétrole . « La partie française voulait renégocier les contrats gaziers à long terme avec Sonatrach lorsque les prix du gaz étaient bas . Les Français voulaient faire pression sur Sonatrach pour renégocier ces contrats », avait fait savoir la même source .
Des réserves « énormes » de la pure spéculation , a fait valoir le patron de Sonatrach car , selon lui , aucune partie , à part Sonatrach et l ’ Etat algérien , n ’ a le droit ni la possibilité d ’ accéder aux informations liées aux réserves minières . Il est à savoir que selon des sources du groupe français , le GNL constitue l ’ activité principale d ’ Engie en Algérie . Le groupe y est le principal acheteur de GNL et le troisième client de Sonatrach . Engie a conclu des contrats GNL à long terme avec Sonatrach représentant 8,5 milliards de m 3 par an , de même qu ’ un contrat à long terme pour de la fourniture de gaz par conduite via Medgas , représentant 1 milliard de m 3 par an . •
OIL & GAS business / NUMÉRO 22 / février 2017 / 7