Oil&Gas Buisiness Issue Volume 14 | Page 42

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ment sont élevés , mais comme hier pour les énergies fossiles ils iront en diminuant du fait des progrès technologiques , et des efforts en matière de recherche . La prise de conscience des problèmes écologiques , les événements catastrophiques ( marées noires , pics de pollution , le nuage de pollution atmosphérique ou smog ,…), les changements climatiques , sont là pour confirmer l ’ action prédatrice de l ’ Humain sur son environnement , et justifier les mesures à mettre en œuvre pour l ’ enrayer . Déjà dans le rapport national établi à l ’ occasion de la 19 e session de la commission du développement durable des Nations Unies ( Mai 2011 ), il est précisé les principaux marqueurs législatifs et réglementaires qui
La crise obligeant , il s ’ agira de gagner la bataille du développement des énergies nouvelles sans perdre celle du développement économique .
devront baliser l ’ action gouvernementale dans le cadre du développement durable et ce dans une approche tridimensionnelle alliant à la fois les considérations économiques , sociales et environnementales . Plus encore , il y est recommandé d ’ affiner de manière claire la mise en œuvre d ’ instruments économiques et financiers de plus en plus accessibles et opératoires . Des modes d ’ action et des mesures qui sont appelés à guider la conduite des industriels parce qu ’ il s ’ agit de minimiser les impacts négatifs des processus de production , de dépolluer en toute urgence leur milieu ambiant , d ’ impliquer et de responsabiliser la société civile , et de penser à la mise en action de nouvelles technologies plus propres . En ce sens c ’ est donc bien de stratégie environnementale dont il est question , dès lors que l ’ on évoque la nécessaire mise à niveau de nos industries à long terme . C ’ est tout le chemin à parcourir en tentant de réduire les retards enregistrés , vers « une écologie industrielle ». Des principes qui valent encore pour notre devenir : Des principes qui reposent sur une répartition plus équitable de la consommation des ressources et qui participent à la création de nouveaux emplois en même temps qu ’ ils protègent les consommateurs qui auront à acheter des produits propres . Partant de cette démarche « verte » les consommateurs en accordant plus d ’ intérêt aux produits moins polluants participeraient à la création de nouvelles incitations des entreprises qui seront de plus en plus dans l ’ obligation de modifier leurs processus de production afin de respecter leur responsabilité sociétale ( la RSE ) et in fine d ’ introduire de nouveaux produits respectueux de l ’ environnement . C ’ est aussi cela le défi de l ’ économie verte . Car pour paraphraser Pavan SUKHDEV ( conseiller et directeur de l ’ initiative pour une économie verte du PNUE : « l ’ économie verte ne consiste pas à étouffer la croissance et la prospérité mais à se connecter à la véritable richesse , à réinvestir dans le capital naturel au lieu de l ’ exploiter ». Il s ’ agit donc de véritables mutations structurelles à engager pour répondre aux défis écologiques . Des changements qui vont combiner modification de comportements et processus innovants pour la création de nouveaux produits et services et d ’ aller vers de nouveaux modes de consommation . La crise obligeant , il s ’ agira de gagner la bataille du développement des énergies nouvelles sans perdre celle du développement économique en ne compromettant pas l ’ avenir des générations futures . La synergie recherchée entre le développement et l ’ Environnement : Elle constitue la pierre angulaire du juste équilibre entre les impératifs de développement et les contraintes liées à la préservation de l ’ Environnement . Pour ce faire il ne doit plus être question de retarder l ’ adoption des mesures effectives visant la prévision des risques de dommages graves et irréversibles à l ’ environnement . Les opportunités d ’ investissement se conjugueront à l ’ avenir avec les technologies propres
42 / OIL & GAS business / NUMÉRO 14 / Avril 2016