Oil&Gas Buisiness Issue Volume 14 | Page 28

tic

Ali Harbi

Président d ’ un cabinet de consulting et membre du cercle de réflexion CARE

Le m-paiment peut booster la croissance du PIB de 1 à 2 points

Interview réalisée par Zahra Khedim
Oil & Gas Business Magazine : Malgré la mise en place de plateformes de e-banking , le système bancaire algérien n ’ arrive pas à se départir d ’ une démarche classique , voire bureaucratique , dans sa relation avec sa clientèle . A quoi est due selon vous cette situation ? Et quelles en sont les contraintes ? Ali Harbi : Avant tout , il faut savoir que ce ne sont pas toutes les banques qui offrent des plateformes de e-banking . Selon l ’ actuel état de l ’ art en la matière , on parle de e-banking quand le client peut bien sûr accéder à son compte sur Internet , le consulter , mais aussi procéder à toutes les opération bancaires courantes , comme les virements , commandes de chéquier , impression de relevé , ouverture de LC , domiciliation d ’ opérations etc . Pour le moment , à l ’ exception d ’ une ou deux banques , la plupart des banques algériennes n ’ offrent que de la consultation en ligne , ou l ’ impression de relevé . Ce n ’ est pas du e-banking . De même , on ne peut parler de m-banking en Algérie car encore une fois , seules quelques banques sur la douzaine que compte la place offrent un accès au compte du client à travers une application mobile . En ce qui concerne les causes , elles sont dues pour l ’ essentiel , et au même titre que les autres dysfonctionnements et sources de la sous performance du secteur bancaire algérien , à l ’ absence de compétition entre les banques . Une douzaine de banques se partagent un marché de pénurie de services bancaires .
28 / OIL & GAS business / NUMÉRO 14 / Avril 2016