My first Publication n°69 | Page 28

Rue des Beaux-Arts n°69 – Octobre/Novembre/Décembre 2019 mouth of gladness and the loud noise of many lutes” (CW 900) 1 résonne dans le poème en prose The Doer of Good (1894). Dans des poèmes tels que Magdalen Walks (1878), From Spring Days to Winter (1876) et Lotus Leaves (1877) c’est le chant des oiseaux qui glorifie le printemps. Les chants d'oiseaux créent une atmosphère pastorale. Dans Ravenna (1878), l’évocation des chants d’oiseaux fait partie des belles phrases avec lesquelles il décrit le paysage italien. La chanson du rossignol revient souvent. La nuit de noces est pleine de musique et le chant du rossignol exprime l’amour de Vera et d’Alexis dans Vera, or The Nihilists (1880): “… the air is full of music. It is some nightingale who, wearying of the south, has come to sing in this bleak north to lovers such as we.” (CW 720). Les nombreuses références au chant des oiseaux créent une image idyllique dans The Duchess of Padua (1883): “[T]he little lark” (CW 627), “[T]he nightingale sang” (CW 628), “[T]he little cuckoo’s song” (CW 631). Lorsque l’amour disparaît, le chant des oiseaux change: “[T]he nightingale is hoarse, and the loud lark has lost its music” (CW 631). La chanson d'amour devient une complainte et l’amour meurt en chantant. Le chant du rossignol résonne encore, lors aux funérailles de Sir Simon de Canterville dans The Canterville Ghost (1887), dans The Young King (1888) et The Nightingale and the Rose (1888). Dans les contes de fées, la musique est un moyen poétique pour décrire des ambiances, créer de belles images, annoncer l’amour et la mort et en tant que symbole de l’amour et du changement. Dans The 1 CW = Collins Complete Works of Oscar Wilde. Centenary Edition, Glasgow, HarperCollins, 1999. 28