estimer les risques qu ’ elle comporte , comme le jeu . Guadalupe Puentes- Neuman affirme que les papas sont souvent les plus enthousiastes à se lancer dans ce type d ’ apprentissage , qui permet aux enfants de vivre de petites réussites à court terme , en faisant monter ou redescendre l ’ émotion à leur guise : « Donc , la gestion émotionnelle n ’ est pas seulement d ’ inhiber une émotion . C ’ est d ’ être capable de la ressentir et de faire quelque chose avec . C ’ est la traduire dans un comportement qui va dans le sens de nos objectifs et de nos buts . Mon objectif peut être de demeurer fonctionnelle dans une situation stressante . »
Saisir l ’ occasion de décharger la pression
Sophie Parent a aussi observé des mères jouant avec des enfants , dans le cadre de ses recherches . Elle a pu remarquer que chacun devait faire son bout de chemin pour que les enfants restent ensemble dans le plaisir jusqu ’ au bout . Chez les mères , le lâcher-prise devant la crainte de donner une mauvaise réponse ne survenait pas toujours spontanément , ce qui amenait un surplus de contrôle inutile . Chez les enfants de cinq ans , surtout les plus impulsifs , demeurer assis , même pour ce moment privilégié , pouvait exiger un effort : « Probablement qu ’ il faudra lui dire , à certains moments : ‟ Bon , là , on va faire le tour de la table . On va sautiller , mais tu reviens après .” Il faut peut-être lui accorder cette pause . Ça ne veut pas dire qu ’ il faut se dépêcher de donner les bonnes réponses . »
Ainsi , la solution ne semble plus simplement de rectifier le tir d ’ un enfant qui doit vivre avec un surplus de bougeotte . Toutefois , en se creusant les méninges pour laisser place au tempérament de chacun , on peut s ’ équiper pour vivre tous ensemble les émotions de façon plus créative .
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