Montréal pour Enfants vol. 20 n°4 / La rentrée scolaire 2020 | Page 17

À ma belle-sœur Quynh-Anh, que j’ai vue se noyer de reproches, les jours où je l’admirais tant Par Marie-Hélène Proulx Quel parent n’a jamais rêvé du jour où la petite voix de la culpabilité cesserait de remettre en question ses efforts et son bon sens ? Pas si grave, la culpabilité ? D’ACCORD, NOUS LAISSER ENVAHIR PAR LA CULPABILITÉ LAISSE MOINS DE PLACE À L’HEUREUX SENTIMENT DU DEVOIR ACCOMPLI. POURTANT, LES PARENTS ET LES EXPERTS PROMETTENT QUE NOUS SORTONS GÉNÉRALEMENT GRANDI DU DIALOGUE QUI S’INSTALLE AVEC CETTE PETITE VOIX. ALORS, S’IL EXISTE UNE INFINITÉ DE RAISONS DE NOUS SENTIR COUPABLE, « LA CULPABILITÉ DE SE SENTIR COUPABLE », ELLE, AU MOINS, POURRAIT ÊTRE RANGÉE AU PLACARD DE TEMPS EN TEMPS. ballet divertimento D’ABORD, LA SONNETTE D’ALARME Chantal Martel, psychologue en pédiatrie à l’hôpital Montréal pour enfants, souligne que les études s’empilent pour confirmer qu’un certain niveau de culpabilité va de pair avec de saines attitudes parentales, pour autant que cette culpabilité ne vire pas à l’anxiété incontrôlable : « Lorsqu’on prend la culpabilité comme une forme