Montréal pour Enfants vol. 19 n°1 La relâche 2019 | 页面 10
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mieux-vivre
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moins appétissant. Je leur permettais aussi d’avoir
un aliment « interdit », c’est-à-dire un seul aliment
qu’elles ne mangeaient jamais. Elles devaient le
choisir avec soin. Par exemple, mon aînée pouvait
refuser tous les champignons sans pénalité.
L’aliment en question pouvait être modifié une fois
par mois. Un peu particulier comme méthode,
vous me direz, mais cela fonctionne, car l’enfant
se sent davantage maître de son alimentation, tout
en développant de l’ouverture à certains aliments
moins séduisants pour lui. Ainsi, elles ont pris (sans
que je les force, mais en faisant des choix) l’habitude
de manger de tout.
En outre, n’obligez pas les enfants à manger plus
que nécessaire. Très jeunes, ils reconnaissent très
bien leurs signaux de faim et de satiété, mais cette
habileté se perd à coup de : « Finis ton assiette si
tu veux du dessert ! » Il est normal qu’un enfant
se garde de la place pour les petites douceurs.
Tant qu’il a mangé d’un peu de tout dans son plat
principal, laissez-le savourer aussi son dessert. Cela
dit, en toute logique, la grosseur de celui-ci pourra
être proportionnelle à la quantité du repas ingurgité.
Qu’il s’agisse de gâteries sucrées ou de malbouffe,
permettez aux enfants (et à vous !) une dégustation
en toute modération. Les interdictions, privations et
régimes envoient un message négatif quant au poids
et à l’image corporelle, en plus de ne pas constituer
des stratégies efficaces à long terme.
Activité physique :
pour le plaisir de
bouger !
Il est conseillé de pratiquer une activité physique au
moins trois fois par semaine. Cela dit, cette pratique
devrait avoir pour but de maintenir votre santé
globale, et non seulement de perdre des kilos ! Si
vous vous rendez à la salle d’entraînement comme
si vous vous dirigiez à un enterrement, vos enfants
ne seront guère convaincus des côtés positifs du
sport ! Partagez avec eux le plaisir que suscite en
vous l’exercice physique, et changez d’activité si
vous la pratiquez à contrecœur, simplement pour
perdre des calories.
RESSOURCES QUÉBÉCOISES
POUR LES FAMILLES SUR LES
TROUBLES ALIMENTAIRES
Parfois, des comportements alimentaires
inadéquats se transforment en réel trouble
alimentaire : anorexie, boulimie... Si vous
craignez que votre enfant en souffre, voici
quelques sites offrant du soutien, à la fois
aux jeunes et aux parents.
Anorexie et boulimie Québec – Site ado
anebados.com
Développer une image positive de son
corps – Tel-Jeunes
teljeunes.com/Tel-jeunes/Tous-les-themes/
Bien-etre/Developper-une-image-positive-
de-ton-corps
Les troubles alimentaires – Jeunesse,
j’écoute
jeunessejecoute.ca/information/troubles-
alimentaires/
Les troubles alimentaires : pistes de
réflexion – Ligne Parents
ligneparents.com
Les troubles alimentaires – AQPAMM
(Association québécoise des parents
et amis de la personne atteinte
de maladie mentale)
aqpamm.ca/les-troubles-alimentaires/
S’aimer soi-même,
s’accepter !
Voilà probablement le plus important des défis :
aimer l’image que vous reflète le miroir ! Ce n’est pas
aisé, je sais, mais concentrez-vous sur ce que vous
appréciez de votre corps. Dites-le à vos enfants,
et émettez des commentaires positifs, tout haut, à
l’égard de votre apparence. Vous en avez le droit !