Montréal pour Enfants vol. 18 n°2 Printemps 2018 | Page 16

C’ est un stress oxydatif. C’ est comme ça qu’ ils endommagent votre cerveau. Si vous avez des antioxydants, en théorie, vous réduisez ces risques. On retrouve les antioxydants dans les oméga 3, il y en a beaucoup dans les légumes, et puis il y a les bleuets: il n’ y a pas de meilleurs antioxydants que cela. Ce sont surtout les fruits, les fraises, un peu moins les légumes. Les petits fruits ont le plus de pesticides: ça, c’ est connu. Mais ils ont aussi plus d’ antioxydants. Donc, il n’ y a pas un scientifique qui va dire que les petits fruits sont néfastes. […] Certains de mes travaux qui portent sur les Inuits démontrent qu’ ils sont plus exposés aux toxines, mais qu’ il y a aussi plein d’ oméga 3 dans leurs poissons. Alors si vous mangez les bons poissons qui ont plein d’ oméga 3 et moins de toxines, vous n’ avez plus d’ effets néfastes. »
Le
congrès LLL s ' adresse aux familles. Les bébés et bambins sont bienvenus.
Ateliers en lien avec la maternité, l ' allaitement, la petite enfance et la vie familiale
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• Moins de viande rouge et de prédateur
Il demeure toutefois assez difficile de comparer les contaminants amassés dans les graisses des animaux et ceux qui s’ accumuleront davantage dans les plantes, comme les métaux lourds. Mais, dans les deux cas, un même principe relié aux risques associés à l’ accumulation peut guider les choix: « Il a été démontré qu’ il y avait plus de cancérigènes dans les viandes rouges. Mais le poulet donne autant de fer et de protéines. Ce sont des animaux qui grandissent vite, alors ils n’ ont pas le temps d’ accumuler beaucoup de toxines. Il faut une année pour faire grandir un veau et quelques semaines pour faire grandir un poulet. Quand on mange un animal de 3 ans, il a eu le temps d’ accumuler des choses » explique Larissa Takser. Dans le cas des poissons, Dave Saint-Amour suggère aussi qu’ ils cumulent dans leur corps la toxicité de leurs proies et des proies de celles-ci, ce qui les rend beaucoup moins propres au régime alimentaire durant une grossesse.
• La variété avant tout
Madame Takser demeure malgré tout une grande revendicatrice de l’ importance de varier les aliments le plus tôt possible, d’ abord pour éviter de se retrouver avec toujours les mêmes toxines au fond de son assiette, mais aussi afin de donner un coup de pouce, dès le départ, à son système immunitaire: « Le système immunitaire, au début de la vie, est très tolérant: il accepte beaucoup de choses. Si on tarde et qu’ on introduit un aliment tard, il va réagir parce qu’ il n’ a jamais connu cela avant. Je ne veux