Montréal pour Enfants vol. 17 n°3 Été 2017 | Page 9
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Comment ? Selon Gretchen Rubin, auteure du
livre Ma vie en mieux – Parce que je le veux
bien, plusieurs facteurs expliquent nos échecs
dans le maintien de la routine, dont une mauvaise
connaissance de soi et de ses besoins. En fait, les
rituels que nous choisissons doivent correspondre à
notre façon d’être et d’agir, sans quoi ils sont destinés
à disparaître. Vous ne manquez donc pas nécessai-
rement de discipline, vous avez peut-être simplement
fait les mauvais choix… En outre, la façon de perce-
voir ce qu’est une habitude peut aussi faire toute la
différence. En fait, ma vision de ce concept a changé
grâce à une simple définition de ce livre.
Vous la découvrirez dans cet article, de même que
plusieurs astuces pour vous motiver à développer de
bonnes pratiques familiales et individuelles. Cela dit,
comme il est fréquent que l’établissement de nouvelles
façons de faire puisse occasionner des problèmes,
vous verrez comment éviter les écueils et réagir dans
de tels cas. Et si vous êtes déjà passé maître en « habi-
tuologie », différents conseils divulgués ici vous per-
mettront peut-être d’accéder au doctorat !
Qu’est-ce qu’une habitude ?
Une habitude est une décision qui permet de ne plus
décider. Wow ! Cette définition a été une révélation
pour moi. En effet, j’adore prendre des décisions et,
en même temps, je déteste souvent devoir trancher.
Certains choix paraissent amusants (p. ex. : décider
de tester quelque chose, planifier un voyage, trouver
un nouveau défi à relever), mais d’autres me puent
au nez (p. ex. : déterminer le menu de la semaine).
En lisant cette phrase, j’ai constaté que j’investis-
sais trop d’énergie et de temps en tergiversations
inutiles. Voici un exemple : je perdais chaque jour
beaucoup de temps à prévoir l’heure de mon réveil.
Dormir davantage et me dépêcher avant de partir
au travail ou avoir du temps pour moi et être moins
pressée tout en me levant aux aurores ? Souvent je
penchais vers cette dernière option, mais me retrou-
vais à « snoozer » sans vergogne, ce qui résultait en
la première option, le sommeil en moins.
J’ai donc DÉCIDÉ que je ne déciderais plus. J’ai pris
la décision, une fois pour toutes, de me lever à 5 h 30