intellectuelle, d’ un déficit d’ attention, de problèmes auditifs ou d’ un manque de stimulation. Même si ces facteurs peuvent effectivement contribuer au trouble primaire du langage, ils n’ en sont pas à l’ origine.
Cependant, pour proposer le traitement adéquat, il est nécessaire d’ analyser toutes les origines potentielles d’ un trouble du langage:
• un retard global de développement, qui affecte d’ autres fonctions psychomotrices( un déficit intellectuel, par exemple);
• un trouble plus ou moins sévère des organes de la parole( nodule, polype, atrophie, paralysie), qui empêche la personne de parler;
• un déficit auditif ou une surdité, qui empêche l’ enfant de reproduire les sons;
• des troubles neuro-développementaux, comme l’ autisme, l’ hyperactivité ou le syndrome de la Tourette; • des troubles de l’ attachement ou des carences psychoaffectives, qui nuisent à la communication et à la socialisation;
• un choc ou un traumatisme psychologique, qui « bloque » l’ enfant et le développement de son langage;
• un problème de santé plus grave( traumatisme crânien ou cérébral, épilepsie, sclérose en plaques, etc.).
Le trouble primaire du langage est donc un dysfonctionnement durable du langage, présent dès la naissance. Il constitue un réel handicap et peut être accompagné d’ autres troubles. Pour traiter au mieux l’ enfant dysphasique, il est nécessaire de bien identifier les autres facteurs qui peuvent influencer son état.
Agathe Tupula Kabola, M. P. O., O( C)
Orthophoniste et directrice générale à la Clinique multithérapie Proaction www. cliniqueproaction. com www. facebook. com / CliniqueProaction www. twitter. com / ProactionClinic www. youtube. com / CliniqueProaction