et tracer son chemin », affirme Mélanie Claveau. Mais
selon Danica Brousseau, la plus grande évolution dont
bénéficient les nouvelles générations de patients est
avant tout un système plus fiable pour s’adresser à un
plus grand nombre de professionnels : « Un plus grand
nombre de chiropraticiens sont allés chercher des tech-
niques plus spécialisées pour aider les populations soit
pédiatriques, soit périnatales. C’est donc plus facile de
trouver des chiropraticiens en mesure d’offrir des soins
adaptés aux différents groupes d’âge. »
Sécurité ?
Cette spécialisation est d’autant plus pertinente que
Mélanie Claveau doit parfois faire appel à son ingé-
niosité afin de trouver des positions confortables lors
des derniers mois de la grossesse. « Même à demi
couchées, elles ne sont pas à l’aise, alors il va falloir
les coucher sur le dos. Il faut donc ajuster nos tech-
niques et nos points de repère à la situation. Il faut
aussi ménager les ligaments : nous ne pouvons pas
appliquer des techniques aussi intenses en sachant que
les ligaments ne sont plus là pour assurer un minimum
de stabilité. Nous utilisons dans ce cas des ceintures de
stabilité ou d’autres outils pour nous guider dans notre
thérapie et nous assurer que tout risque est écarté. »
Durant la grossesse, l’usage de certains outils d’inves-
tigation ou d’intervention est également proscrit. Par
exemple, Danica Brousseau et tous les autres théra-
peutes établissant fréquemment leur pronostic à partir
de rayons X doivent alors s’en passer : « Les soins
d’une femme enceinte sont classiquement plus doux,
moins invasifs et moins rapides parce qu’il peut man-
quer des éléments de réponse dans l’examen. On se
montre plus prudents. » Une approche plus délicate
encore s’impose après un accouchement, d’autant
plus s’il s’agit d’une césarienne. Plusieurs théra-
peutes proposent alors à la mère de prendre quelques
semaines pour elle, avant de revenir. Toutefois, si une
douleur est présente ou que des difficultés d’allaitement
semblent compliquer la vie de la nouvelle petite famille,
les thérapeutes demeurent en mesure d’offrir des soins
à la mère ou à l’enfant.
D’une façon générale, les thérapeutes devraient
aussi discuter des effets secondaires possibles des
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9 AVR, 7 MAI, 4 JUIN, 25 JUIN, 30 JUILLET, 27 AOÛT, 24 SEP, 29 OCT, 26 NOV, 17 DÉC
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