Magazine - Logic Immo - Régionale Hainaut 218 | Page 94

94 ZOOM La Louvière La cité des Loups cherche l’équilibre La situation du marché immobilier de La Louvière est celle d’un déséquilibre entre l’offre et la demande. Face à l’abondance de l’offre, les candidats à l’achat n’hésitent pas à faire des offres bien en-dessous des valeurs vénales. La pression sur les prix constitue ainsi un frein pour l’activité et entraîne un gonflement de l’offre. Certains propriétaires semblent pour leur part être encore dans leur bulle au niveau de leurs exigences. Il n’est donc pas aisé de les ramener à la réalité du marché, d’autant plus s’il s’agit de biens acquis en 2007-2008. Maître-achat Sans surprise, le maître-achat local reste la maison unifamiliale mitoyenne avec 2 ou 3 chambres, composée d’un hall, d’un living, d’une cuisine équipée, zoom-218-La-Louvière_pano.indd 2-3 d’une salle de bains, d’un garage et d’un jardin, dont les prix oscillent entre 120 000 et 150 000 euros. Et lorsqu’un bien est annoncé à 160 ou 170 000 euros, les candidats s’attendent à ce qu’il ne demande aucuns travaux de rénovation. Rêve vs réalité A La Louvière, et malgré la bonification de 8,9 % enregistrée courant 2015, les appartements de seconde main se négocient toujours sous la barre des 140 000 euros, hors frais. Si ces appartements sont parfois boudés en raison de leur vétusté, de leur mauvaise isolation ou encore de leurs charges trop lourdes, c’est le marché des villas qui est probablement celui qui souffre le plus actuellement. Marché du neuf La problématique du marché de seconde main a évidemment un impact direct sur le marché du neuf dans le centre. Les candidats acquéreurs sont davantage concentrés sur le marché de seconde main où ils espèrent faire de bonnes affaires. Le marché du neuf dans la région de La Louvière est en conséquence très calme. Bien que la volonté d’acquisition soit bien présente dans le chef des candidats, il y a peu de demandes et trop d’offres. Les conditions d’obtention d’un prêt hypothécaire apparaissent aussi trop contraignantes, car le problème vient généralement de l’absence de fonds propres à disposition. Quant aux investisseurs privés, ceux-ci préfèrent acquérir des biens à rénover afin de pouvoir louer plus cher sans trop investir.