Magazine - Logic Immo - Liège, Verviers & Huy 149 | Page 11

Ennio Mariani Maisons Blavier (Saint-Georges-sur-Meuse) En 2000, la Province de Liège comptait 185 000 habitants. Quinze ans plus tard, la population est passée à 200 000 personnes. Cette évolution démographique entraîne donc forcément la construction de nouveaux logements. Les coûts de l’énergie étant par ailleurs en constante évolution, il est plus intéressant de construire neuf que de rénover. La rénovation et les modifications pour obtenir de bons résultats énergétiques sont, « Face aux difficultés des jeunes liégeois à accéder à la propriété, les investisseurs ont là une bonne opportunité à saisir. » en effet, beaucoup plus coûteuses en cas de rénovation. Or, le parc immobilier liégeois est, on le sait, vieillissant. D’autre part, nous sommes actuellement dans une situation de creux immobilier. Il reste, en effet, une part de la population qui n’a plus accès à la propriété, à savoir les jeunes de 20 à plus ou moins 30 ans, car ceux-ci ne disposent bien souvent pas de fonds propres en suffisance pour obtenir un crédit. La plupart des banques demandent, en effet, un apport « Rien que pour la ville de Liège, plus de 400 nouveaux logements par an sont nécessaires. » Laurent Minguet Groupe Horizon (Liège) En matière de rendement, l’avantage de l’immobilier neuf par rapport à celui d’occasion se mesure sur le moyen et le long termes. Il est important à ce propos de signaler que les bâtiments neufs présentent des performances énergétiques élevées, et sont dotés des nouvelles technologies en matière d’isolation, de chauffage, de régulation ou de ventilation et correspondent déjà aujourd’hui aux standards qui seront prescrits dans les prochaines années. Les économies d’énergie qui en découlent forment un argument de poids qui ne manquera pas de persuader les candidats locataires, très attentifs aux charges qui leur incombent. L’immobilier neuf assure aussi une tranquillité financière à l’investisseur pour au moins une vingtaine d’années. On ne manquera pas non plus de mettre en avant la valeur du marché de l’immobilier, et plus particulièrement la plus-value générée, qui est de 6,5% l’an sur les trente dernières années. L’argent de l’investisseur ne peut donc trouver meilleur refuge que l’immobilier neuf, sachant que le marché belge n’est pas spéculatif, contrairement à la Bourse ou d’autres produits financiers. Et c’est d’autant plus le cas au niveau du marché immobilier de la Province de Liège, qui affiche une grande stabilité et présente aussi des prix de construction moins élevés qu’à Bruxelles, d’environ 20% sur le prix d’achat. Ces jeunes se voient donc obligés de se tourner vers la location durant plusieurs années. Pour les investisseurs en région liégeoise, il y a donc là une bonne opportunité à saisir pour la location de leur(s) bien(s). Enfin, tout le monde sait que les placements financiers sont en forte chute depuis plusieurs années, les taux d’épargne étant pratiquement nuls. L’immobilier reste donc à ce jour un très bon placement de « bon père de famille », non seulement pour la rentabilité annuelle mais aussi en raison de l’augmentation constante du marché immobilier liégeois, car je pense réellement que le prix des maisons n’est pas encore à son apogée. Les plus-values immobilières dans les années à venir sont en conséquence plus que probables. Le fameux dicton « le Belge a une brique dans le ventre » reste bel et bien d’actualité, et c’est particulièrement le cas en Province de Liège. où le passage au standard passif va à terme occasionner des coûts de construction encore plus élevés pour l’immobilier neuf. La Province de Liège présente aussi la particularité d’afficher une demande supérieure à l’offre. En effet, l’évolution démographique, la migration urbaine et l’obsolescence du parc immobilier actuel engendrent des besoins en logements neufs conséquents. Rien que pour la ville de Liège, par exemple, plus de 400 nouveaux logements par an sont nécessaires, ce qui est énorme en matière de développement urbain ! Face aux besoins actuels et futurs, il est très important de bien choisir la localisation de son investissement. En effet, pour s’assurer un bon rendement, qui devrait être de l’ordre de 3 à 4%, il faut d’abord s’assurer de toucher un public de locataires de qualité et en quantité suffisante. La proximité des centres villes, des commerces, d’écoles, d’universités ou d’hôpitaux… et une offre de transport la plus complète possible détermineront la qualité de cette localisation. 18/11/2015 17:40:33