08 ZOOM
Aywaille :
Les appartements
plus chers que les maisons
Située à 20 km au sud de la ville de Liège, Aywaille se pose
toujours en challenger face aux communes huppées de la
banlieue liégeoise. Une offre de qualité et des prix stabilisés
sur le segment de la maison ordinaire font de cette commune
aux portes de l’Ardenne un marché attractif. Les appartements
affichent quant à eux une flambée – temporaire – de leur prix.
Sur le segment de la maison, la situation de la
commune d’Aywaille est particulière en ce sens que
celle-ci ne connaît pas le sort d’entités telles que
Beaufays, Chaudfontaine, Embourg ou encore Tilff qui
sont considérées comme les quartiers résidentiels
de la banlieue liégeoise, et donc moins abordables
pour les ménages qui souhaitent trouver un bien plus
adapté à leurs capacités d’emprunt. Des communes
comme Sprimont ou Esneux, bien que légèrement
plus abordables, font encore partie de ce secteur très
prisé en bordure de la capitale provinciale.
Aywaille constitue ainsi la première commune placée
juste en dehors de ce secteur, et donc en dessous des
prix qui y sont pratiqués, alors qu’elle n’est éloignée du
centre de Liège que d’une vingtaine de kilomètres. Une
situation qui traduit le fort potentiel de cette commune
vallonnée à cheval sur le Condroz et l’Ardenne,
couvrant la plus grande superficie des 21 communes
de l’arrondissement de Liège, mais dont le territoire
ne comporte que 25% de zones urbanisées. Une
commune qui bénéficie aussi d’une présence de plus
en plus marquée de grandes surfaces commerciales
et de l’autoroute E25 la traversant du Nord au Sud.
Stabilisation des maisons
Petit flashback. En 2008, après une hausse de
35% sur les cinq années précédentes, le prix d’une
maison unifamiliale à Aywaille était en moyenne de
210 000 euros. L’année suivante avait enregistré
une baisse significative de plus de 20%, ramenant
le prix de référence à quelque 170 000 euros. Mais
Aywaille
le marché avait ensuite repris des couleurs, si bien
que l’évolution des prix en 2010 avait fait apparaître
une nouvelle augmentation des prix, avec un bond de
quelque 30%, à 220 000 euros.
De manière générale, ce sont les petits biens qui
avaient mieux gardé leur valeur, car les candidats
acquéreurs s’étaient fondamentalement repliés
sur ces derniers, dans une conjoncture fragile. Une
conjoncture qui a d’ailleurs eu raison de cette hausse
de 2010, en ramenant le prix de référence de 2011
à 203 500 euros, soit un recul de quelque 14%. Et
alors que 2012 avait retrouvé son niveau de 2010,
l’année 2013 avait pointé un nouveau recul de 10%,
ramenant le prix de référence à 2