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beaucoup plus élevé qu’un bien existant, surtout si l’on y intègre
les frais d’entretien et les charges énergétiques mensuelles.
Aujourd’hui, les constructions neuves offrent vraiment un confort
global qui assure l’investisseur d’acquérir un bien de haute qualité
et dont le PEB est performant, ce qui a bien sûr un impact très
favorable sur les factures d’énergie qui n’ont cessé d’augmenter
ces dernières années et pour lesquels on devrait s’attendre, en
principe, à d’autres augmentations à l’avenir. Les systèmes de
ventilation à récupération de chaleur ainsi que l’évolution du
rendement des chaudières participent aussi des performances
générales offertes et qui, additionnées d’autres avantages
comme la garantie décennale et celle du parfait achèvement du
logement, créent une tranquillité d’esprit pour minimum 15 ans.
Un bien neuf apparaît ainsi nettement mieux armé pour faire
face à un marché locatif exigeant. Il engendre aussi de meilleurs
loyers, ne génère que très peu de vide locatif et s’avère nettement
moins cher en coût d’occupation. A cela s’ajoute les frais de
copropriété qui sont quasi inexistants pour une période de 15 ans.
La rentabilité d’un bien neuf va donc davantage perdurer dans le
temps. A moyen terme, l’immobilier neuf est donc financièrement
plus avantageux, pour l’investisseur comme pour le propriétaire
occupant. Des besoins croissants, des coûts d’occupation faibles
et une rentabilité correcte et durable : voilà résumées les belles
perspectives qu’apporte l’immobilier neuf aux investisseurs.
L.I. A quoi peut-on encore s’attendre aujourd’hui en termes
de rendement ?
Actuellement, les prix de l’immobilier en Belgique suivent
globalement l’évolution de l’inflation, et ce devrait être encore
le cas à l’avenir. S’agissant d’un bien neuf à Waterloo ou à
Braine-L’Alleud, par exemple, on peut ainsi s’attendre à obtenir
un rendement net entre 2 et 4 % net selon la surface, la
« De meilleurs loyers, très
peu de vide locatif et un
faible coût d’occupation :
un bien neuf s’avère
nettement mieux armé
pour faire face à un
marché locatif exigeant. »
localisation et les prestations, ce qui s’avère plus que correct
pour un investissement à très faible risque, puisque le vide
locatif ou la présence d’un locataire « à risque » est toujours à
envisager. Ce pourcentage se base sur 10,5 mois de loyer dont
il faut bien entendu déduire les frais.
L.I. Quel serait votre choix personnel d’investissement ?
S’agissant d’un investissement pur, mon choix personnel serait
clairement celui d’un appartement neuf de 1 ou 2 chambres,
d’une superficie inférieure à 100 m2, et localisé au mieux à
proximité de transports en commun, d’écoles et de facilités
en matière de commerces et de services. Et en termes de
rendement, à titre comparatif, un appartement 2 chambres à
Waterloo engendrera une rentabilité quasi équivalente qu’à
Braine-l’Alleud ou même Nivelles, par exemple.
Par Stephan Debusschere