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C’est une drogue thérapeutique qui tue les cel-
lules cancéreuses, mais pas les cellules saines, les
deux constituent une machine à tuer sur roues.
Pour tester, ils ont conduit une expérience sur un
groupe de souris chez lesquelles ils ont injecté les
nanoparticules qui se sont liées quasi immédiate-
ment aux cellules immunitaires du sang puis ils
ont injecté des cellules cancéreuses afin d’imiter le
processus grâce auquel les cellules cancéreuses se
répandent dans tout notre corps.
Ils ont retrouvé une chose très excitante, dans le
groupe traité, plus de 75 % des cellules cancéreuses
injectées sont mortes ou mourantes en comparai-
son avec seulement 25 %, alors imaginez c’est une
moindre quantité de cellules disponibles pour être
en mesure de se propager dans le corps et ce n’est
qu’après deux heures du traitement.
Il y a une question qui se pose toujours : ces boules
collantes (les particules attachées aux cellules im-
munitaires) sont-elles capables d’arrêter la propa-
gation du cancer ? Autrement dit vont-elles limiter
les métastases ?
Ces chercheurs se sont retournés à leur modèle an-
imal et ont trouvé trois parties importantes : les tu-
meurs primaires chez les animaux traités sont plus
petites, il y avait moins de cellules cancéreuses à
la circulation et peu ou pas de cellules cancéreuses
dans les organes distaux.
Les progrès dans le domaine du cancer avancent
lentement mais sûrement. Des thérapies qui res-
sortissaient au domaine de la science-fiction il y a
quelques décennies sont désormais accessibles aux
patients.
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