Ma première publication Yoles Martinique - 1er Tour | Page 13

Ils devenaient de même, acteurs du dévelop - pement touristique de la Martinique à travers la création d’un produit . Il m’a fallu également payer l’essence nécessaire au moteur des canots suiveurs car il était hors de question que je sollicite la moindre subvention au nom de la Société des Yoles Rondes, d’autant que les membres du comité étaient contre cette manifes tation. [Raymond MARIE qui, à l’époque, occupait la fonction de vice-président, déclarait lors du Tour 2010, sur les antennes d’Antilles Télévision qu’il avait lui aussi été au départ contre cette manifestation, et ceci pour des questions de sécurité.] Mais ils n’étaient pas propriétaires des équipages qui me témoignaient leur confiance et à partir de ce moment, ils ne pouvaient que s’associer à moi pour établir un règlement de course qui n’existait pas. Je n’ai jamais cessé de penser, pour m’être occupé de tourisme pendant plus de 40 ans, que son dévelop pement doit passer par une juste rémunération de ceux qui en sont les acteurs : yoleurs, musiciens, etc.. Par ailleurs, j'avais souhaité que seuls les marins pêcheurs soient habilités à transporter des specta teurs, n’était-ce pas leur affaire ? 13