Ma première publication Rapport 3. | Page 11

— 11 — SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS DES RAPPORTEURS 1) Réaliser un rapport annuel faisant le bilan de la mise en œuvre nationale du DIH et qui serait présenté devant le Parlement. 2) Adopter une position équilibrée dans les négociations de la future déclaration politique sur l’usage des armes explosives en zones peuplées. 3) Organiser des rencontres internationales régulières thématiques sur le DIH, en instaurant un rythme annuel pour les réunions universelles rassemblant les commissions nationales compétentes en matière de DIH. 4) Davantage prendre en compte le DIH dans la nomination des personnalités qualifiées membres de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), afin de renforcer sa capacité de contrôle et de conseil et de valoriser son rôle en matière de DIH. 5) Renforcer la mission de contrôle et de conseil de la CNCDH, via une consultation systématique sur les projets et propositions de lois portant sur la mise en œuvre du DIH et un développement de la partie consacrée au DIH dans le rapport biennal remis par la commission. 6) Créer des modules de sensibilisation au DIH à destination des parlementaires, qui seraient assurés par le CICR dans le but de renforcer les capacités de contrôle du Parlement. 7) Continuer d’œuvrer pour l’application du DIH au gré des développements de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’armement. 8) Développer la recherche française, tout particulièrement dans le domaine juridique, sur les violences sexuelles dans les conflits armés. 9) Renforcer l’implication des parlementaires dans l’élaboration des agendas nationaux de mise en œuvre de l’Agenda « Femmes, paix et sécurité », avec la présentation devant le Parlement d’un rapport annuel sur la mise en œuvre des agendas. 10) Continuer d’œuvrer en faveur de l’accès des femmes à la santé et aux droits sexuels et reproductifs en toutes circonstances, notamment au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies. 11) Réaffirmer l’initiative française visant à encadrer le recours au droit de veto au Conseil de sécurité lorsque des atrocités de masse ont été commises. 12) Concourir à la création d’un statut international du personnel humanitaire. 13) Œuvrer en faveur de l’adoption d’une convention multilatérale d’entraide judiciaire en matière pénale sur les crimes de guerre.