— 38 —
La progression de l’aménagement et de la certification a été rapide ces
vingt dernières années en particulier en Afrique centrale grâce à l’aide publique au
développement de la France.
Le graphique ci-après présente le pourcentage de superficie forestière
soumise à un plan de gestion de forêts, par domaine climatique, sur la période
1990-2010 :
La certification des forêts trouve justement son origine dans l’émergence
de la notion de développement durable. Lancées et mises en œuvre avant
l’adoption du plan d’action communautaire FLEGT (cf. supra) les initiatives de
certification de la gestion forestière visent à garantir, tout au long de la chaîne
d’approvisionnement, que les produits forestiers commercialisés proviennent de
forêts gérées durablement.
La certification se rapporte à « la délivrance d’une assurance écrite par un
organisme extérieur indépendant, qui audite un système de management et vérifie
qu’il est conforme aux exigences spécifiées dans la norme ». Dans le cas des forêts
il s’agit de démarches volontaires privées, qui peuvent compléter les
réglementations en vigueur et les mesures plus classiques de politiques publiques.
À travers ces démarches, les entreprises cherchent à démontrer à leur clientèle
sensibilisée aux questions environnementales et sociales leur volonté d’aller au-
delà des exigences de gestion légales. Certains gouvernements jouent néanmoins
un rôle actif dans la mise en œuvre de ces dispositifs privés et ont également
largement contribué au financement des initiatives privées de certification. Enfin,
dans les pays consommateurs et les pays producteurs, les gouvernements peuvent